Poésie Eric Allard

Recueils de poèmes

D’un voyage à l’autre,
me revient ton prénom.
Doux songe m’attachant au passé.
Passé d’emprunt éparpillé,
légué à d’autres mains,
mille mains par deux couplées.
Sac de nœuds coulant
vers d’autres sources…
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J’avance, tu remues.
La nuit ne nous voit pas.Le ciel prend la forme de ton visage.
J’ai tes mains pour longue-vue.
Ta parole à portée de mes lèvres
éloigne le faux bruit de ma vie.

Tout tintement est suspect
de mettre en fuite ton murmure.
L’art de s’empêcher de se nuire.

L’œil nourri de sens
rassasie nos miroirs.
Nous sommes l’un pour l’autre visibles.

Le sommier percé des songes
laisse filer la nuit
sur le drap blanc des lumières
et l’édredon des ombres.L’aube assise sur la mer
répète sa vaine leçon
apprise au fil du temps
au couchant qui se repose.
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Du rêve à peine sorti de la forge.
Du beau rêve forgé.Et le vent emporté par les ailes de la nuit
raconte à qui veut l’entendre
le récit de la mer qui s’est frottée au silence

Du rêve à peine sorti de la forge.
Du beau rêve forgé.

Et le verre pris dans les rafles de l’eau
rappelle à l’envi quel fleuve trop long
lui a ravi le souffle et la soif…
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La langue de l’air
lèche à l’horizonles droitures confuses
du couchant.

Les étoiles nuisent
à l’ascèse du ciel.

La nuit pêche la lune
sur la cime d’un orme.

Je vois au sortir du jour
l’inconsidérée blessure de lumière

 

Eric Allard

TSUICA

” et le parfum des prunes qui roulant à terre
pourrissent dans le temps, infiniment vertes ”
Pablo Neruda

à Ion Zaharia

Il ne faut pas avoir peur des prunes
ni de l’insecte à carapace de bouclier africain, rouge et or,
avec deux yeux exorbités qui vous glacent
ni de Mandelstam à la prose caracolante

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Le bruit des ailes
à peine le sang versé.Et les trilles du miroir
dans le désordre dévolu à l’ombre.

Les formes emmêlées du dedans
façonnent un portrait noir

de l’oiseau enlevé
au matin des images.

 

Eric Allard

L’ombre s’altère
au jeu des joies.Quand sur le visage qui bat
languit une prière
de lèvres closes,
les myriades d’oiseaux
retardent leur envol
vers la parole blanche.
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Ta voix remue
comme un geste qui grandit dans le soir.La page trop blanche
te replie sur moi-même
qui vis d’absence de mer
tout au début de tes sources.

Demain sans toi m’atterre
tant le miroir me renvoie

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Costumé par le hasard,
je vais avec le feu, le vent
au bal masqué de l’infortune.
L’eau en amont
agit en pâle dormeur.Le blouson noir de l’orage
cache un couteau de lumière.
La forme dans le dé
joue sa dernière manche.
Je ne suis pas armé.
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