Sagesse

Beauté des femmes, leur faiblesse, et ces mains pâles Qui font souvent le bien et peuvent tout le mal. Et ces yeux, où plus rien ne reste d'animal Que juste assez pour dire : " assez " aux fureurs mâles Et toujours, maternelle endormeuse des râles, Même quand elle ment, cette voix ! Matinal

Malheureux ! Tous les dons, la gloire du baptême, Ton enfance chrétienne, une mère qui t'aime, La force et la santé comme le pain et l'eau, Cet avenir enfin, décrit dans le tableau De ce passé plus clair que le jeu des marées Tu pilles tout, tu perds en viles simagrées Jusqu'aux derniers pouvoirs de…

Qu'en dis-tu, voyageur, des pays et des gares ? Du moins as-tu cueilli l'ennui, puisqu'il est mûr, Toi que voilà fumant de maussades cigares, Noir, projetant une ombre absurde sur le mur ?

J'avais peiné comme Sisyphe Et comme Hercule travaillé Contre la chair qui se rebiffe. J'avais lutté, j'avais baillé Des coups à trancher des montagnes, Et comme Achille ferraillé.

Bon chevalier masqué qui chevauche en silence, Le malheur a percé mon vieux coeur de sa lance. Le sang de mon vieux coeur n'a fait qu'un jet vermeil Puis s'est évaporé sur les fleurs, au soleil.

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