Poésie Paul Eluard

eau
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III
(…)
Je suis partout en toi partout où bat ton sang

Limite de tous les voyages tu résonnes
Comme un voyage sans nuages tu frisonnes
Comme une pierre dénudée aux feux d’eau folle
Et ta soif d’être nue éteint toutes les nuits.

 

Derniers poèmes d’amour

Paul Éluard

Femme endormie
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Le grand merci que je dois à la vie
Non à la mienne mais à toute vie
Car tu es femme entière à la folie
Et rien n’a pu te réduire à toi-même
Dors mon enfance ma confiance d’or
Sur la litière où nous n’avons qu’un cœur
Fuyez misères à visage d’homme
Veiller sur toi c’est rêver d’être toi

C’est être sérieux
Sans avoir rien appris

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Femme sexy
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Pauvre je ne peux pas vivre dans l’ignorance
Il me faut voir entendre et abuser
T’entendre nue et te voir nue
Pour abuser de tes caresses

Par bonheur ou par malheur
Je connais ton secret par coeur
Toutes les portes de ton empire
Celle des yeux celle des mains
Des seins et de ta bouche où chaque langue fond
ET la porte du temps ouverte entre tes jambes

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Poésie Paul Eluard > La vie immédiate > La saison des amours
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Par le chemin des côtes
Dans l’ombre à trois pans d’un sommeil agité
Je viens à toi la double la multiple
À toi semblable à l’ère des deltas.Ta tête est petite que la mienne
La mer voisine règne avec le printemps
Sur les étés de tes formes fragiles
Et voici qu’on y brûle des fagots d’hermines.

Dans la transparence vagabonde
De ta face supérieure

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Poésie Paul Eluard > La vie immédiate > Rôdeuse au front de verre
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Rôdeuse au front de verre,
Son coeur s’inscrit dans une étoile noire.
Ses yeux montrent sa tête,
Ses yeux ont la fraîcheur de l’été,
La chaleur de l’hiver.
Ses yeux s’ajourent, rient très fort.
Ses yeux joueurs gagnent leur part de clarté.
Rôdeuse au front de verre. 

La vie immédiate

Paul Éluard

Poésie Paul Eluard > La vie immédiate > A perte de vue dans le sens de mon corps
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Tous les arbres toutes leurs branches toutes leurs feuilles
L’herbe à la base les rochers et les maisons en masse
Au loin la mer que ton oeil baigneCes images d’un jour après l’autre
Les vices les vertus tellement imparfaits
La transparence des passants dans les de hasard
Et les passantes exhalée par tes recherches obstinées
Tes idées fixes au coeur de plomb aux lèvres vierges
Les vices les vertus tellement imparfaits
La ressemblance des regards de permission avec les yeux que tu conquis

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Poésie Paul Eluard > La vie immédiate > Par une nuit nouvelle
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Femme avec laquelle j’ai vécu
Femme avec laquelle je vis
Femme avec laquelle je vivraiToujours la même
Il te faut un manteau rouge
Des gants rouges un masque rouge
Et des bas noirs
Des raisons des preuves
De te voir toute nue
Nudité pure ô parure parée

Seins ô mon coeur

 

La vie immédiate

Paul Éluard

poème amour
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(…)
Je n’ai rien séparé mais j’ai doublé mon cœur
D’aimer, j’ai tout créé : réel, imaginaire,
J’ai donné sa raison, sa forme, sa chaleur
Et son rôle immortel à celle qui m’éclaire.

 

Derniers poèmes d’amour

Paul Éluard

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