Poésies Charles Baudelaire

Recueils de poèmes

Charles Baudelaire
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Charles Pierre Baudelaire

Charles Baudelaire est né à Paris 9 avril 1821 et mort le 31 août 1867 à Paris. Charles Baudelaire était un poète français. Charles Baudelaire est le poète majeur de la langue française, et un poète reconnu dans le monde entier.

 Charles Baudelaire

Charles Baudelaire

Charles Baudelaire a laissé derrière lui une poésie remarquable, il est mondialement connu pour son recueil de poésie:  les fleurs du mal.

La jeunesse de Charles Baudelaire

Charles Baudelaire est né à Paris en 1821, il n’a pas encore 6 ans lorsque son papa décède, le père de Charles Baudelaire était un homme cultivé, peintre et amateur de belles choses. La mère de Charles Baudelaire se remarie rapidement, à peine un an plus tard avec un militaire Jacques Aupick.

Le jeune Charles Baudelaire n’accepte pas du tout cette situation et haïra son beau père, qui est un frein entre lui et sa mère, Charles Baudelaire fréquente les meilleurs écoles, comme le collège Louis le Grand, il obtient avec peine le bacchalauréat au lycée Saint Louis en 1839.

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Les fleurs du mal

XCIII – À UNE PASSANTE

La rue assourdissante autour de moi hurlait.

Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,

Une femme passa, d’une main fastueuse

Soulevant, balançant le feston et l’ourlet;

Agile et noble, avec sa jambe de statue.

Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,

Dans son oeil, ciel livide où germe l’ouragan,

La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.
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LXXIII – LE TONNEAU DE LA HAINE

La Haine est le tonneau des pâles Danaïdes;

La Vengeance éperdue aux bras rouges et forts

A beau précipiter dans ses ténèbres vides

De grands seaux pleins du sang et des larmes des morts,

Le Démon fait des trous secrets à ces abîmes,

Par où fuiraient mille ans de sueurs et d’efforts,

Quand même elle saurait ranimer ses victimes,

Et pour les pressurer ressusciter leurs corps.
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LVII – À UNE MADONE

Ex-voto dans le goût espagnol

Je veux bâtir pour toi, Madone, ma maîtresse,

Un autel souterrain au fond de ma détresse,

Et creuser dans le coin le plus noir de mon coeur,

Loin du désir mondain et du regard moqueur,

Une niche, d’azur et d’or tout émaillée,

Où tu te dresseras, Statue émerveillée.

Avec mes Vers polis, treillis d’un pur métal
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XLIII – LE FLAMBEAU VIVANT

Ils marchent devant moi, ces Yeux pleins de lumières,

Qu’un Ange très savant a sans doute aimantés

Ils marchent, ces divins frères qui sont mes frères,

Secouant dans mes yeux leurs feux diamantés.

Me sauvant de tout piège et de tout péché grave,

Ils conduisent mes pas dans la route du Beau

Ils sont mes serviteurs et je suis leur esclave

Tout mon être obéit à ce vivant flambeau.
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XXXIII – REMORDS POSTHUME

Lorsque tu dormiras, ma belle ténébreuse,

Au fond d’un monument construit en marbre noir,

Et lorsque tu n’auras pour alcôve et manoir

Qu’un caveau pluvieux et qu’une fosse creuse;

Quand la pierre, opprimant ta poitrine peureuse

Et tes flancs qu’assouplit un charmant nonchaloir,

Empêchera ton cœur de battre et de vouloir,

Et tes pieds de courir leur course aventureuse,
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XX LE MASQUE

Statue allégorique dans le goût de la Renaissance

A Ernest Christophe, statuaire.

Contemplons ce trésor de grâces florentines;

Dans l’ondulation de ce corps musculeux

L’Élégance et la Force abondent, soeurs divines.

Cette femme, morceau vraiment miraculeux,

Divinement robuste, adorablement mince,

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VIII – LA MUSE VÉNALE

O muse de mon cœur, amante des palais,

Auras-tu, quand Janvier lâchera ses Borées,

Durant les noirs ennuis des neigeuses soirées,

Un tison pour chauffer tes deux pieds violets ?

Ranimeras-tu donc tes épaules marbrées

Aux nocturnes rayons qui percent les volets ?

Sentant ta bourse à sec autant que ton palais

Récolteras-tu l’or des voûtes azurées ?
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(Édition de 1861)

Au Poète impeccable

Au parfait magicien ès lettres françaises

A mon très-cher et très-vénéré

Maître et ami

Théophile Gautier

Avec les sentiments

De la plus profonde humilité

Je dédie

Ces Fleurs maladives

C.B.
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