Textes poétiques

Poésie Alphonse Allais

L’homme insulté‚ qui se retient
Est, à coup sûr, doux et patient.
Par contre, l’homme à l’humeur aigre
Gifle celui qui le dénigre.
Moi, je n’agis qu’à bon escient :
Mais, gare aux fâcheux qui me scient !
Qu’ils soient de Château-l’Abbaye
Ou nés à Saint-Germain-en-Laye,
Je les rejoins d’où qu’ils émanent,
Car mon courroux est permanent.
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Oui dès l’instant que je vous vis
Beauté féroce, vous me plûtes
De l’amour qu’en vos yeux je pris
Sur-le-champ vous vous aperçûtes
Ah ! Fallait-il que vous me plussiez
Qu’ingénument je vous le dise
Qu’avec orgueil vous vous tussiez
Fallait-il que je vous aimasse
Que vous me désespérassiez
Et qu’enfin je m’opiniâtrasse
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Nous nous étalons
Sur des étalons.
Et nous percherons
Sur des percherons !
C’est nous qui bâtons,
A coup de bâtons,
L’âne des Gottons
Que nous dégottons !…
Mais nous l’estimons
Mieux dans les timons.
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 Chaque fois que les gens découvrent son mensonge,
Le châtiment lui vient, par la colère accru.
" Je suis cuit, je suis cuit ! " gémit-il comme en songe.
Le menteur n'est jamais cru.

Textes poétiques
Alphonse Allais

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