Romans Jules Barbey D’Aurevilly

Accéder aux romans :

Poussières

A***. Je vivais sans coeur, tu vivais sans flamme, Incomplets, mais faits pour un sort plus beau ; Tu pris de mes sens, – je pris de ton âme, Et tous deux ainsi nous nous partageâme : Mais c'est toi qui fis le meilleur cadeau !

Débouclez-les, vos longs cheveux de soie, Passez vos mains sur leurs touffes d'anneaux, Qui, réunis, empêchent qu'on ne voie Vos longs cils bruns qui font vos yeux si beaux ! Lissez-les bien, puisque toutes pareilles Négligemment deux boucles retombant

Ex imo. C'était dans la ville adorée, Sarcophage pour moi des premiers souvenirs, Où tout enfant j'avais, en mon âme enivrée, Rêvé ces bonheurs fous qui restent des désirs ! C'était là… qu'une après-midi, dans une rue, Dont un soleil d'août, de sa lumière drue,

Réalisation : www.redigeons.com - https://www.webmarketing-seo.fr/