Contes Libertins 2nd partie

Boccace n’est le seul qui me fournit.
Je vas parfois en une autre boutique.
Il est bien vrai que ce divin esprit
Plus que pas un me donne de pratique .
Mais comme il faut manger de plus d’un pain,
Je puise encore en un vieux magasin;
Vieux, des plus vieux , ou nouvelles nouvelles
Sont jusqu’à cent, bien déduites et belles
Pour la plupart, et de très bonne main. Lire la suite...
Beaucoup de gens ont une ferme foi
Pour les brevets, oraisons, et paroles .
Je me ris d’eux; et je tiens, quant à moi
Que tous tels sorts sont recettes frivoles.
Frivoles sont; c’est sans difficulté.
Bien est-il vrai, qu’auprès d’une beauté
Paroles ont des vertus non pareilles Lire la suite...

Un roi lombard (les rois de ce pays
Viennent souvent s’offrir à ma mémoire)
Ce dernier-ci, dont parle en ses écrits
Maître Boccace auteur de cette histoire,
Portait le nom d’Agiluf en son temps.
Il épousa Teudelingue la Belle,
Veuve du roi dernier mort sans enfants,

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Non loin de Rome un hôtelier était
Sur le chemin qui conduit à Florence:
Homme sans bruit, et qui ne se piquait
De recevoir gens de grosse dépense
Même chez lui rarement on gîtait
Sa femme était encor de bonne affaire,
Et ne passait de beaucoup les trente ans.
Quant au surplus, ils avaient deux enfants;

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