Contes Hans Christian Andersen

Les habits neufs de l'empereur, un conte de Hans Christian Andersen
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Les Habits neufs de l’Empereur

Il y a de longues années vivait un empereur qui aimait par-dessus tout les beaux habits neufs; il dépensait tout son argent pour être bien habillé. Il ne s’intéressait nullement à ses soldats, ni à la comédie, ni à ses promenades en voiture dans les bois, si ce n’était pour faire parade de ses habits neufs. Il en avait un pour chaque heure du jour et, comme on dit d’un roi: “ Il est au conseil “, on disait de lui: ” L’empereur est dans sa garde-robe. ”

La vie s’écoulait joyeuse dans la grande ville où il habitait; beaucoup d’étrangers la visitaient. Un jour arrivèrent deux escrocs, se faisant passer pour tisserands et se vantant de savoir tisser l’étoffe la plus splendide que l’on puisse imaginer.

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Le stoïque soldat de plomb, un conte de Hans Christian Andersen
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Le Stoïque Soldat de plomb

Il y avait une fois vingt-cinq soldats de plomb, tous frères, tous nés d’une vieille cuillère de plomb. L’arme au bras, la tête droite, leur uniforme rouge et bleu n’était pas mal du tout.

La première parole qu’ils entendirent en ce monde, lorsqu’on souleva le couvercle de la boîte fut: des soldats de plomb ! Et c’est un petit garçon qui poussa ce cri en tapant des mains. Il les avait reçus en cadeau pour son anniversaire et tout de suite il les aligna sur la table.

Les soldats se ressemblaient exactement, un seul était un peu différent, il n’avait qu’une jambe, ayant été fondu le dernier quand il ne restait plus assez de plomb. Il se tenait cependant sur son unique jambe aussi fermement que les autres et c’est à lui, justement, qu’arriva cette singulière histoire.

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Papotages d'enfants, un conte de Hans Christian Andersen
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Papotages d’enfants

Dans la maison d’un marchand, de nombreux enfants se réunirent un jour, des enfants de familles riches, des enfants de familles nobles. Monsieur le marchand avait réussi; c’était un homme érudit puisque jadis, il était entré à l’Université. Son père qui avait commencé comme simple commerçant, mais honnête et entreprenant, lui avait fait lire des livres. Son commerce rapportait bien et le marchand faisait encore multiplier cette richesse. Il avait aussi bon cœur et la tête bien en place, mais de cela on parlait bien moins souvent que de sa grosse fortune. Se réunissaient chez lui des gens nobles, comme on dit, par leur titre, mais aussi par leur esprit, certains même par les deux à la fois mais d’autres ni par l’un ni par l’autre. En ce moment, une petite soirée d’enfants y avait lieu, on entendait des enfants papoter; et les enfants n’y vont pas par quatre chemins. Il y avait par exemple une petite fille très mignonne mais terriblement prétentieuse; c’étaient ses domestiques qui le lui avaient appris, pas ses parents qui étaient bien trop raisonnables pour cela. Son père était majordome, c’était une haute fonction et elle le savait bien.

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La vieille maison, un conte de Hans Christian Andersen
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La Vieille Maison

Au beau milieu de la rue se trouvait une antique maison, elle avait plus de trois cents ans: c’est là ce qu’on pouvait lire sur la grande poutre, où au milieu de tulipes et de guirlandes de houblon était gravée l’année de la construction. Et on y lisait encore des versets tirés de la Bible et des bons auteurs profanes; au-dessus de chaque fenêtre étaient sculptées des figures qui faisaient toute espèce de grimaces.

Chacun des étages avançait sur celui d’en dessous; le long du toit courait une gouttière, ornée de gros dragons, dont la gueule devait cracher l’eau des pluies; mais elle sortait aujourd’hui par le ventre de la bête; par suite des ans, il s’était fait des trous dans la gouttière. Toutes les autres maisons de la rue étaient neuves et belles à la mode régnante; les carreaux de vitre étaient grands et toujours bien propres; les murailles étaient lisses comme du marbre poli. Ces maisons se tenaient bien droites sur leurs fondations, et l’on voyait bien à leur air qu’elles n’entendaient rien avoir de commun avec cette construction des siècles barbares.

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Hans le balourd, un conte de Hans Christian Andersen
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Hans le balourd

Il y avait dans la campagne un vieux manoir et, dans ce manoir, un vieux seigneur qui avait deux fils si pleins d’esprit qu’avec la moitié ils en auraient déjà eu assez. Ils voulaient demander la main de la fille du roi mais ils n’osaient pas car elle avait fait savoir qu’elle épouserait celui qui saurait le mieux plaider sa cause.

Couronne royaleLes deux garçons se préparèrent pendant huit jours – ils n’avaient pas plus de temps devant eux -, mais c’était suffisant car ils avaient des connaissances préalables fort utiles. L’un savait par cœur tout le lexique latin et trois années complètes du journal du pays, et cela en commençant par le commencement ou en commençant par la fin; l’autre avait étudié les statuts de toutes les corporations et appris tout ce que devait connaître un maître juré, il pensait pouvoir discuter de l’État et, de plus, il s’entendait à broder les harnais car il était fin et adroit de ses mains.
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La tirelire, un conte de Hans Christian Andersen
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La Tirelire

Il y avait une quantité de jouets dans la chambre d’enfants. Tout en haut de l’armoire trônait la tirelire sous la forme d’un cochon en terre cuite; il avait naturellement une fente dans le dos, et cette fente avait été élargie à l’aide d’un couteau pour pouvoir y glisser aussi de grosses pièces. On en avait déjà glissé deux dedans, en plus de nombreuses menues monnaies.

Le cochon était si bourré que l’argent ne pouvait plus tinter dans son ventre et c’est bien le maximum de ce que peut espérer un cochon-tirelire. Il se tenait tout en haut de l’armoire et regardait les jouets en bas, dans la chambre; il savait bien qu’avec ce qu’il avait dans le ventre il aurait pu les acheter tous et cela lui donnait quelque orgueil.

La tirelire

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Les fleurs de la petite Ida, un conte de Hans Christian Andersen
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Les Fleurs de la petite Ida

” Mes pauvres fleurs sont toutes mortes, dit la petite Ida. Hier soir elles étaient encore si belles et maintenant toutes leurs feuilles pendent desséchées. D’où cela vient-il ? ” demanda-t-elle à l’étudiant qui était assis sur le canapé et qu’elle aimait beaucoup.

Il savait raconter les histoires les plus jolies, et découper des images si amusantes, des cœurs avec de petites femmes qui dansaient, des fleurs et de grands châteaux dont on pouvait ouvrir la porte. Oh ! c’était un joyeux étudiant.

” Pourquoi mes fleurs ont-elles aujourd’hui une mine si triste ? demanda-t-elle une seconde fois en lui montrant un bouquet tout desséché.

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Les voisins, un conte de Hans Christian Andersen
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Les Voisins

On aurait vraiment pu croire que la mare aux canards était en pleine révolution; mais il ne s’y passait rien.

Pris d’une folle panique, tous les canards qui, un instant avant, se prélassaient avec indolence sur l’eau ou y barbotaient gaiement, la tête en bas, se mirent à nager comme des perdus vers le bord, et, une fois à terre, s’enfuirent en se dandinant, faisant retentir les échos d’alentour de leurs cris les plus discordants.

La surface de l’eau était tout agitée. Auparavant elle était unie comme une glace; on y voyait tous les arbres du verger, la ferme avec son toit et le nid d’hirondelles; au premier plan, un grand rosier tout en fleur qui, adossé au mur, se penchait au-dessus de la mare.

Rosier

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Le compagnon de route, un conte de Hans Christian Andersen
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Le Compagnon de route

Le pauvre Johannès était très triste, son père était très malade et rien ne pouvait le sauver.

Ils étaient seuls tous les deux dans la petite chambre, la lampe, sur la table, allait s’éteindre, il était tard dans la soirée.

– Tu as été un bon fils ! dit le malade, Notre-Seigneur t’aidera sûrement à faire ta vie.

Il le regarda de ses yeux graves et doux, respira profondément et mourut: on aurait dit qu’il dormait. Mais Johannès pleurait, il n’avait plus personne au monde maintenant, ni père, ni mère, ni sœur, ni frère. Pauvre Johannès ! Agenouillé près du lit, il baisait la main de son père, pleurait encore amèrement mais à la fin ses yeux se fermèrent et il s’endormit la tête contre le dur bois du lit.

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Le montreur de marionnettes, un conte de Hans Christian Andersen
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Le Montreur de marionnettes

Sur le paquebot il y avait un homme d’un autre temps, au visage si radieux qu’à le voir on pouvait croire qu’il s’agissait de l’homme le plus heureux de la Terre. C’est d’ailleurs lui-même qui me l’avait dit. C’était un compatriote, un Danois comme moi, et il était directeur de théâtre. Il promenait toute sa troupe avec lui, dans une petite caisse, car c’était un marionnettiste.

Déjà de nature gaie, il était devenu un homme totalement heureux, disait-il, grâce à un jeune ingénieur.

Je n’avais pas tout de suite compris ce qu’il disait, et il me raconta donc son histoire. Et la voici pour vous.

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