Qui n’a pas été dit,
Prières et mille vers,
Encore on en écrit.Mais c’est pour toi, maman,
Que ces mots, tendrement,
Défilent sous mes yeux,
Sans trêve, comme un jeu ;
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Pour terminer l’année en beauté, les passionnés d’art ne diront pas non à la visite d’une exposition. Après cette longue période de confinement, les musées et les galeries commencent à ouvrir leurs portes. Pour ce mois de décembre 2020, Paris compte plusieurs expositions gratuites qui se tiennent dans de petites galeries, dans les rues, mais aussi dans des lieux éphémères exceptionnels. Dans cet article, nous allons vous présenter quelques-uns de ces expositions pour que vous puissiez les intégrer à votre planning.
Axé sur les sciences de la vie, les sciences de la Terre, l’anthropologie et d’autres disciplines s’y référant, le Musée national d’histoire naturelle (MNHN) est un établissement de recherche et d’enseignement. Ouvert au public, il compte de nombreux sites installés à Paris, mais aussi dans d’autres régions de France. Zoom sur l’histoire et les collections de ce musée.
Le musée trouve son origine dans le Jardin royal des plantes médicinales. Au cours du 17e siècle, avoir un jardin botanique était tendance en Europe. Le médecin du roi Louis XIII, Guy de La Brosse, lui conseille alors d’en ériger un. Le roi donne son autorisation en 1635 et au cours des cinq années qui suivirent, le jardin commence à prendre forme.
En 1640, il est ouvert au public et le succès fut immédiat. Déjà à cette époque, le jardin avait diverses missions puisqu’il devait servir à :
Le public a tout de suite été séduit par ce jardin. D’une part, les visiteurs pouvaient y découvrir et y acquérir de nombreuses connaissances et d’autre part, les cours étaient donnés en français, ce qui était une grande première à l’époque. Partout ailleurs, seul le latin était utilisé.
Pour le public, se voir octroyer des cours par des démonstrateurs était important. Lesdits démonstrateurs étaient tous médecins, mais tous issus de facultés sis en province puisque la Faculté de Médecine de Paris voyait ce jardin d’un très mauvais œil. Avec le soutien de l’Eglise, elle a essayé, à plusieurs reprises, de s’opposer à ce projet, car jugeait que certaines disciplines enseignées, comme la circulation sanguine ou la médecine chimique, étaient des hérésies. Elle ne réussit toutefois pas à abolir le projet puisque le jardin avait le plein soutien du roi. Pendant de nombreuses années, elle entre en rivalités avec le jardin royal des plantes médicinales. Ce dernier pouvait continuer ses activités et ses recherches, mais seule la Faculté de médecine était autorisée à délivrer des diplômes.
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En 1693, Guy-Crescent Fagon remplace son oncle, Guy de La Brosse, au poste d’intendant du jardin et devient premier médecin du roi Louis XIV. A la tête du jardin, il se montre brillant et ingénieux. Pour développer les activités, il recrute d’autres botanistes de talent et encourage vivement les voyages d’étude à l’étranger. Il réussit même à calmer les tensions avec la Faculté de médecine de Paris. Grâce aux voyages d’études, le jardin put diversifier ses espèces en se dotant notamment de plantes tropicales dont le café.
Au cours du 18e siècle, les activités du Jardin se diversifient. A l’origine axé sur l’art de guérir grâce aux plantes, il se tourne de plus en plus vers l’histoire naturelle. Le 31 mars 1718, un décret royal est publié pour séparer en deux postes distincts celui du premier médecin du roi et celui de surintendant du Jardin royal des plantes.
En 1729, le jardin que l’on qualifiait de « droguier » perd son aspect d’officine et devient officiellement un « Cabinet d’histoire naturelle ».
En 1739, le site était seulement appelé « Jardin du roi ». C’est cette année-là que le comte de Buffon est nommé intendant du jardin. Il était l’un des savants les plus célèbres de son époque. Il remplira cette fonction jusqu’à sa mort en 1788. Tout au long de son règne, il a réalisé de véritables changements au sein du jardin même si globalement, il ne s’implique sur rarement dans les enseignements. Il eut toutefois la bonne idée de recruter d’autres célèbres chercheurs spécialisés :
Durant son mandat, il rédige son très célèbre ouvrage intitulé Histoire Naturelle. Les 36 volumes furent publiés entre 1749 à 1788. Grâce à cette œuvre majeure, il obtient le titre de « prince des naturalistes ».
Outre la rédaction de cet ouvrage, Buffon a réussi à doubler la superficie du jardin et à agrandir le cabinet d’Histoire naturelle et l’école de botanique. Peu avant sa mort, il mit également sur pied une nouvelle serre ainsi qu’un grand amphithéâtre. Grâce à son travail, il a fait du jardin l’un des phares scientifiques majeurs du 18e siècle et connus à travers le monde.
A la mort de Buffon, le roi nomme un militaire à sa place ce qui a valu le mécontentement des scientifiques qui travaillent pour le jardin.
Quand la Révolution éclate, l’histoire du jardin prit un nouveau tournant. Le 20 août 1790, l’Assemblée nationale demande aux démonstrateurs de rédiger un projet pour réorganiser la structure.
Le militaire nommé après Buffon est ainsi démis de sa fonction pour être remplacé par Daubenton. Ce dernier met sur pied une commission pour la rédaction du nouveau règlement et pour définir les missions de l’institution. La commission ne put toutefois mener son projet à exécution à cause des tumultes de la Révolution. Le projet est alors mis de côté, même la nomination de Daubenton.
En 1791, Auguste de Flahaut, le militaire à la tête du jardin démissionne et est remplacé par Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre. En 1793, Jospeh Lakanal tombe sur le projet de 1790 et le présente à nouveau devant l’Assemblée. Le 10 juin 1793, un décret est voté pour attribuer le titre de Muséum national d’histoire naturelle au jardin. Il réunit, au sein de cet unique statut, le jardin du roi et le cabinet d’histoire naturelle. Ce nouveau titre génère de nombreux changements au sein de sa structure.
L’intendant est remplacé par un directeur, le titre d’officiers du Jardin à savoir les démonstrateurs et sous-démonstrateurs est aboli et les enseignements sont classifiés en douze chaires professorales à savoir :
Au fil des ans, d’autres chaires sont ouvertes tandis que certaines disparaissent. Dès 1794, on voit par exemple ouvrir la Ménagerie qui regroupe les animaux de spectacle vivant.
A partir de 1800, la botanique laisse place à l’étude de la zoologie, de l’anatomie, de la paléontologie et de la physiologie.
Entre 1834-1836, des Grandes Serres dédiées à la flore de Nouvelle-Calédonie sont ouvertes. En 1837, un grand jardin d’hiver de style Art déco est ouvert et l’inauguration de la galerie de Minéralogie et de Géologie se tient la même année.
En 1889, la galerie de zoologie, aujourd’hui dite Grande Galerie de l’Evolution est inaugurée. Elle est surnommée « Louvre de la science ». En 1899, la Galerie d’Anatomie comparée et de Paléontologie voit le jour à son tour pour accueillir l’Exposition universelle de 1900.
A partir du 20e siècle, d’autres établissements sont rattachés au Muséum national d’histoire naturelle. Certains se situent également à Paris, tandis que d’autres ont été érigés dans d’autres régions de France.
On distingue quatre grands sites gérés par le Muséum national d’histoire naturelle à Paris. Leur ensemble couvre une superficie de 41,2 ha. Il s’agit de :
A lui seul, le Jardin des plantes, la source même du MNHN couvre une surface de 25,7 ha. Il regroupe une quinzaine de structures dont des galeries et des jardins.
Sur place, on découvre alors le jardin alpin, le jardin écologique, les jardins à l’anglaise avec son grand labyrinthe et sa gloriette, les grandes serres du Jardin des plantes, le jardin à la française, l’école botanique, la ménagerie du Jardin des plantes, la grande galerie de l’Evolution, la galerie des enfants, la galerie de botanique, la galerie de Paléontologie et d’anatomie comparée, la galerie de paléobotanique et la galerie d’entomologie.
On y trouve également d’autres bâtiments tels que les maisons de Buffon, de Cuvier, de Chevreuil, le bâtiment de la baleine, les amphithéâtres et l’hôtel de Magny.
Anciennement zoo de Vincennes, puisqu’il se situe dans le bois de Vincennes, ce zoo a été inauguré en 1934 en vue de l’Exposition coloniale. A l’origine, il devait seulement s’agir d’une institution éphémère, mais au fil des ans, il est devenu un centre important pour la conservation des espèces, de la sensibilisation et de la recherche zoologique.
Il est inauguré en 1937 et vient remplacer le musée d’Ethnographie du Trocadéro. Les collections de la galerie d’anthropologie qui étaient exposées à la galerie de paléontologie et d’anatomie comparée ont été transférées dans ce nouveau musée.
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Il se situe dans le 13e arrondissement de Paris. Il s’agit d’une fondation Albert Ier de Monaco érigée en partenariat avec le MNHN.
On compte une dizaine d’établissements rattachés au MNHN en dehors de Paris. Il s’agit de :
De nos jours, le MNHN reste une institution majeure au service de l’histoire naturelle. Ses missions se poursuivent ainsi que les expéditions scientifiques à travers le monde.
Vieille de plus de 770 ans, la Sainte-Chapelle se situe dans le 1er arrondissement de Paris. Elle est moins connue que la Cathédrale Notre Dame de Paris et pourtant, elle est toute aussi emblématique qu’elle. Edifice majeur du patrimoine national de la France, une visite de ce lieu saint s’impose lors d’un séjour dans la capitale française. Zoom sur ce monument, autrefois siège des plus importantes reliques religieuses.
Ladite Sainte-Chapelle, aussi baptisée Sainte-Chapelle du Palais, est l’une des Saintes Chapelles de la France. Le pays en compte seulement une dizaine.
Le terme Sainte Chapelle, dans sa globalité, définit un type d’édifice précis. Pour porter ce qualificatif, le monument doit :
Les Parisiens et beaucoup d’autres Français utilisent l’appellation « Parc de Saint-Cloud » pour désigner le domaine national de Saint-Cloud. C’est un parc d’un château incendié en 1870 localisé principalement sur le territoire de la commune de Saint-Cloud, mais une partie du parc s’étend sur la commune de Marnes-la-Coquette et de Sèvres. Vous avez compris : ce n’est pas un petit parc, sa superficie dépasse les 450 hectares. Site naturel protégé depuis 1923, il a reçu en 2005 le label de jardin remarquable. Découvrez plus sur l’histoire de ce domaine à travers cet article.
Lors d’une balade dans le 5ème arrondissement de Paris, il serait difficile de zapper le Panthéon. C’est ce monument de style néoclassique au cœur du Quartier Latin. Placé au centre de la place du Panthéon, il est entouré des locaux de la mairie du 5ème arrondissement, de l’église Saint-Etienne-du-Mont, de la faculté de droit, du lycée Henri-IV et de la bibliothèque Sainte-Geneviève. Le Panthéon est considéré comme un lieu de mémoire, mais qu’est-ce que vous savez de plus sur lui ? Nous allons vous en apprendre plus à travers ce dossier.
En 1744, Louis XV souffre d’une grave maladie à Metz. Combattant contre la mort, il fait le vœu et la promesse d’ériger une église dédiée au culte de Sainte Geneviève s’il survit. Chanceux, cette maladie n’achève pas Louis XV.
Quand on séjourne à Paris, un tour sur la Place de la Madeleine s’impose. Elle se situe dans le 8e arrondissement de la capitale, dans l’un de ses plus luxueux quartiers. Nullement surprenant si son nom est connu mondialement. Un nom qui revient d’ailleurs fréquemment puisque la place borde la célèbre Eglise de la Madeleine. Oui, celle-là même qui a accueilli les funérailles de nombreuses personnalités publiques à l’instar de Johnny Hallyday, de Marlene Dietrich, de Tino Rossi, d’Edith Piaf, de Dalida et même de Frédéric Chopin. Et si nous découvrions ensemble cette place emblématique du chic parisien ?
C’est en 1815 que la Place de la Madeleine a été formée autour de l’Eglise de la Madeleine. La construction de cette dernière débute en 1808 et bien qu’elle n’ait été achevée qu’en 1842, la place a tout de suite été aménagée tout autour.
Pour les globetrotteurs qui passent à Paris, qu’ils soient chrétiens ou non, la cathédrale de Notre-Dame de Paris est un des lieux incontournables. Situé sur l’île de la Cité, c’est un des monuments les plus emblématiques de la capitale, mais aussi de toute la France. Dans ce dossier, nous allons retracer son histoire.
Paris regorge de nombreux monuments, musées et sites à voir. Parmi les lieux phares à ne pas manquer, il y a le Boulevard Sant Germain. Une zone de promenade qui fait découvrir bien de monuments, mais aussi des boutiques, des restaurants, des galeries … Comment ce boulevard a-t-il vu le jour et que peut-on découvrir sur tout son long ?
L’annonce du président de la République le 14 juin dernier a bien fait sourire les Parisiens. En effet, la capitale est aujourd’hui en phase 3 de déconfinement. Après de longues semaines à être enfermé chez soi et avec l’ouverture de certains endroits, on a envie de prendre l’air. Même si le café ou le musée où vous avez l’habitude de vous rendre n’est pas encore ouvert, vous pouvez déjà envisager une prochaine sortie. D’ailleurs, cette période de déconfinement est une occasion pour découvrir de nouveaux endroits et de nouvelles activités.