Sans toi,

Dans  Poésie Tina Plustout
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Si un matin je devais me lever,
Sans voir ton corps endormi près du mien,
Si un matin je devais  me lever
Sans voir briller le soleil dehors,

 

Alors laisse moi sombrer,
 ne voyant plus la lumière de notre amour
J’irais me perdre dans la nuit,
Tout ne sera que silence autour de moi,

Je ne verrais plus le soleil se répandre sur la plaine,
je ne verrais que la danse des ombres sur le sol,
Même en essuyant mes larmes d’un revers de manche,
Je ne verrais plus ces amoureux se tenant par la main,

Si un matin tu ne devais plus m’aimer,
Sous le poids de ma douleur
Je trainerais ma pauvre ombre,
Laissant derrière moi une silhouette fatiguée,

Je serais pâle et tremblante,
Je me sentirais vaincue dans mes rêves,
La tête repliée sur mes bras,
J’irais cacher mon chagrin,

Si un jour tu devais me quitter,
Je deviendrais invisible,
J’irais habiter la maison dans les arbres,
Pour ne plus te rencontrer sur mon chemin,

Je me laisserais mourir,
En me noyant dans l’angoisse,
Je m’étoufferais  de mes sanglots ,qui  monteraient à la gorge,
Ne me quitte pas, ne me quitte pas,

Reste sur mon chemin,
Réveille ton corps près du mien,
Je ne veux pas entendre le chant de mes plaintes
Qui déchire mon corps,

Laisse ton regard se reposer sur ma silhouette,
Sculpte moi avec ton regard,
Ne me laisse pas de marbre,
Viens me réchauffer de ton amour, ne me quitte pas,

Je pleurerais sur mon passé, mon présent, mon avenir,
Mon visage , mes mains , mon corps se tordraient au fil du temps,
Je deviendrais laide , et repoussante,
Personne ne pourrait venir jouer ton rôle d’amant,

pour la première fois de ma vie,
j'étais devant un homme,
qui me faisait battre le coeur,
tout en me faisant rougir,

l'image d'un homme d'une gentillesse
qui le rendait irrésistible à mes yeux,
l'intensité de son amour à mon égard
me rendait presque orgueilleuse,

Toi, l’amant merveilleux,
le type formidable,
la personne rare
Portant le statut de qualité,

Ne me quitte pas, ne me quitte pas,
J’aimerais encore entendre le bourdonnement de tes  « je t’aime »
Je veux le calme dans mon cœur,
Je voudrais regarder avec toi de l’autre coté de la colline,

j'aime quand je n'ai plus peur,
que mon désir s'éveille,
je l'aime comme je n'ai jamais aimé,
et sous les draps j'allais à l'instant lui prouver,

il me désire, allumant la flamme de son désir,
je savais que pour lui, j'étais la plus belle,
il convoite à chaque instant mon amour
en faisant de moi sa femme,

J’avance avec toi timidement vers l’avenir,
Pour ne pas te brusquer,
Je vais puiser dans mes ressources,
Pour te fabriquer des moments fabuleux,

Prends moi au passage,
Ne me quitte pas, ne me quitte pas,
Emmène moi avec toi,
Ne me laisse pas marcher sur mon ombre,

As-tu envie de faire ce pèlerinage avec moi,
Main dans la main, les yeux dans les yeux,
Sous le soleil de l’été, la tempête de l’hiver,
Sous ce ciel chargé de nuages,

Sauras-tu me dire des paroles rassurantes,
Quand je suis dans le doute, et que je frissonne,
Trouveras-tu les paroles que je veux bien entendre,
Pour me rassurer , me rendre ma tranquillité,

 Laissera -tu  mon esprit dans un terrible brouillard,
ne me quitte pas, sans toi, le choc serait si violent,
Que je n’arriverais pas à mesurer l’importance du vide autour de moi.
Mon amour, ne me quitte pas, ne me quitte pas.

Si un matin je devais me réveiller,
Ne pas voir ton corps près du mien,
N’éteins pas la lumière,

que je puisse voir l'ombre de ton empreinte à coté de moi.



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