Révolution

Dans  Poésie Jacques Herman
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Sans doute ne voulait-il pas

Qu'on la lapidât

Alors que son corps avait été pendu

La tête en bas

Elle avait expiré

Depuis longtemps déjà

Comme il ne supportait pas

La vindicte populaire

 Il réclama pour elle

Un peu de décence

Et se prit à rêver

Qu'on pût l'incinérer

Ou la porter en terre

Mais à la fin du jour

Un révolutionnaire

Surgit de la foule excitée

Sur un ton militaire

D'une voix enrouée

Il ordonna

Qu'on jetât 

Le corps aux vautours

© Jacques Herman – 2006



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