Repasseuse

Dans  Poésie Jacques Herman
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Le ciel est clair
Le soleil brille
Matin d’été
Très ordinaire
La voix fluette
D’un lutin
Surgit soudain

 


Des herbes hautes
Nappes
Draps
Culottes
Suspendus à des fils
Tendus entre les murs
Vos plaintes m’exaspèrent
Apprenez à vous taire
Quand souffle le vent
C’est que dit le linge
Nous abhorrons
Le fer chaud
Les faux plis
Les brûlures douloureuses
Et que ce soir nous affrontons
La main de
La repasseuse
Jacques Herman
Mai 2009

 



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