Quand elle retire
De ses grands yeux
La main qui lui donne
L’illusion d’étouffer
Les chants de son âme
C’est un regard profond
Qu’elle porte sur les choses
Des amours éclairantes
Ancrées à l’horizon
Ses longs cheveux noirs
Volent au gré du vent
Et de l’autre côté
De la colline
La mer alors croyant
Le moment venu
Se retire sans bruit
Dans un jardin d’amour
Le sable chaud de midi
Se soulève un peu
Comme pour troubler la vue
Quand on baisse les yeux
Au milieu du jour
Jacques Herman