On attend l’ambulance

Dans  Poésie Jacques Herman
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La main lentement glisse

Sur le corps refroidi

Remonte jusqu'aux yeux

Ferme les paupières

 

Remet de l'ordre

Dans les cheveux

Puis recouvre le corps

D'un vieux manteau d'hiver

 

On ne perçoit plus

Aucun bruit

On attend l'ambulance

Et les pompiers

Sans la moindre impatience

La femme restée

Prisonnière de

La carrosserie

Est morte depuis longtemps

 

 

© Jacques Herman – 2007



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