Narines fières

Dans  Poésie Jacques Herman
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Mais à quoi bon serrer
Entre tes doigts l’espoir

Que nourrit en elle
La fumée légère

Des humeurs délétères
Quand nous broyons du noir

Laisse à la vapeur
Le droit de s’élever

Comme l’encens mêlé
A la myrrhe des morts

Comme le parfum des fleurs
Dans le ciel de l’été


Que rien ne retienne
Ou n’enchaîne ici-bas

La fragrance appelée
Comme des montgolfières

A monter vers les dieux
Dont les narines fières

Sont ainsi rassasiées

Jacques Herman
2013



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