Mes inclinations naturelles

Dans  Poésie Jacques Herman
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Mes inclinations naturelles
Ne me portent guère
A la fréquentation
Des chaires de pestilence
Des vampires mondains
Des zouaves de carnaval
A parler franc je préfère
Le silence de la mer

 


Le lamento
Des gondoliers mécaniques
Les chansons glauques
Des estaminets
Enfumés et troublants
Qui longent le canal
Les cris orgasmiques
Dans les coulisses du bal
Les rires gras
Des pince-fesses
Les bas résilles
Des filles du trottoir
La pâle lueur Des réverbères
Dans la nuit noire
La casquette du prolétaire
Oubliée sur un banc
Le rouge calicot
Qui s'offre à tout vent
Et dans la nef des cathédrales
Surgis du ventre ronflant
Des grandes orgues
Les accords vibrants
De l'Internationale

 



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