L’ocytocine, la solution contre l’infidélité

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L’infidélité est bien connue pour être le grand fléau qui brise les couples, une gangrène qui ronge le ciment entre les deux partenaires. Même les liens sacrés connaissent ce gros problème. De nos jours, les hommes et les femmes sont presque égaux devant l’infidélité. Jusqu’ici la grande question qui touche l’adultère reste sa cause : pourquoi succombe-t-on à la tentation de tromper notre conjoint ? Si l’on se justifie souvent par des raisons émotives, manque d’affection ou de sexualité, plusieurs études scientifiques très sérieuses démontrent d’autres origines plus organiques de l’adultère. Une solution scientifiquement prouvée peut même être apportée en recours à nos infidèles.

L’ocytocine : une solution à l’adultère

L’ocytocine est une hormone impliquée dans l’accouchement. Elle s’assure que mère et enfant entretiennent une relation harmonieuse. Outre cette fonction, il parait qu’elle entrerait en lice dans les phénomènes de l’orgasme, de l’empathie et des rapports sociaux en général. Cette hormone est secrétée par la glande du cerveau nommée hypophyse.

Une étude menée par Bar-Ilan en Israël démontre que secrétée à quantité importante, l’ocytocine favoriserait les comportements monogames. Ainsi, un individu resterait plus longtemps avec son partenaire en ayant un taux élevé de cette hormone hypophysaire dans le sang. Cela s’explique par les comportements : il cherche plus le contact oculaire et favorise les câlins et les bisous. Pour mieux aider dans les problèmes d’infidélité, une supplémentation d’ocytocine est de mise dans le couple. Pour confirmer cette étude, d’autres scientifiques ont tenté de prouver son importance sur la fidélité. Terry Burnham de l’hôpital universitaire Saint Thomas confirme même que produite en quantités importantes pendant un rapport sexuel, elle serait l’antidote au grand problème héréditaire d’infidélité. En outre, renouer la relation avec son ou sa partenaire légitime renforcerait les liens du couple.

L’infidélité est liée à l’ADN

Partiellement, l’infidélité se justifierait par des facteurs génétiques. Des études scientifiques ont démontré que ce phénomène pourrait provenir de l’ADN. C’est en restant dans ce contexte que le professeur Justin Garcia a mené une enquête sur 181 individus. L’enquête publiée dans le magazine PloS ONE a interrogé les habitudes sexuelles de chaque personne en étudiant leur ADN. Il en conclut que ceux portant la variante génétique DRD4 7R+ seraient les plus susceptibles à l’adultère que ceux qui n’en sont pas gratifiés. Au cours de l’étude, le premier groupe a montré que la moitié des membres ont trompé leur partenaire. Par contre, 22% seulement ont succombé pour le second. Une étude intéressante qui devrait être réalisée à grande envergure pour obtenir des résultats plus fiables. Néanmoins, elle permet de conclure que la biologie a beaucoup à voir sur la vie personnelle. Elle influerait sur les comportements au niveau des prises de décision de chacun.

Contrairement à ce que l’on pense, c’est l’infidélité féminine qui prend la faveur des travaux des chercheurs. Selon une étude menée sur la socioséxualité menée par de grands spécialistes d’épidémiologie génétique : Brendan P. Zietsch, Lars Westberg, Pekka Santtila et Patrick Jem, elle est imputable à 41% à l’ADN. Pour le côté masculin, la première étude qui implique l’ADN comme responsable de l’adultère fut une étude australo-suédoise. Elle démontra que l’infidélité masculine serait imputable à 62% à la génétique.

 



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