l’enfer

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Si un soir de perdition l’enfer me sommait
D’investir ses limbes j’irais escortée par la lune
Je frapperais à la porte rouillée et malmenée
Un diable en barboteuse m’ouvrirait céans

M’accueilleraient des sorcières au sourire aigu
Je me purifierais dans une eau démoniaque
Dans des cuves avinées les démons se vautreraient
Beuverie, orgie, plaisirs démesurés hyperboliques

Satan je le verrais haranguer ses troupes
Commandeur des non croyants païen d’investiture
Il me saluerait galant, je me faisais rare !!
Comment ! Le travail encore une satire biblique

La nuit se déshabillerait on défroquerait les hontes
Mon ego participerait à cette emphase triviale
Le matin je m’en irais broder ma vertu
Sur un satin de mensonges diaboliques

 

Raymonde Verney

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