LE REVE
Le rêve, itinérance qui congratule le néant
Apostrophe de désirs, au souteneur de serments
Réalité obsolète qui trahit les fols instants
D’une vie au timbre usé qui lasse les pédants
Le rêve se veut transcendant effeuillant les chimères
Il accorde son temps aux accents divers
Déclinaison des années, évasion du réel
Bouquet de pensées extra lucides issues du virtuel
Le rêve est une absence où stagne le céans
Refus, ivresse, retour vers un futur déshabillé
Oublier les rigueurs des matins cinglants
Où les regards se taisent réfutant l’adversité
Le rêve au visage doucereux absorbe les faibles
Ceux dont la lutte écorche le malheur
Griffe, sillon pavé dans l’impossible
Les ruelles pétries de songes traversent les peurs
Raymonde verney