le calice

Dans  Poème d'Amoureux
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Mon cSur est un calice éclaboussé divraie
Il essaime ses maux en lambeaux de misère.
Mon cSur est un calice à vider de lexcès
Il égraine des mots en lambeaux de poussière.


Je ne sais plus pourquoi je sème tous ces mots.
Dans le jardin du Temps, la vie les cueillera
Sur lépaule du vent, la vie les oubliera.
Ecoute bien Petit, le bruit que fait la faux&.

Je lentends fouetter lair en ses haillons dhiver,
Je voudrais tellement être sourde à ces maux,
Je voudrais que ses pas soient brume déphémères,
Je sens son souffle gris me geindre sur la peau.

Pourtant les couleurs senflamment et mordorent les rêves,
Le souffle de la vie ne fut jamais si beau.
Les feuilles sèches crissent et rougissent de sève,
Sembrasant à la vie crépitant vibrato.

Les couleurs feu se fondent en dentelles de brume,
Le silence se fend au cSur de la nature,
Tout est calme et paisible effeuillé dun murmure.
Lautomne sest vêtu de son plus beau costume

Mais la sève sécoule en une plaie béante,
La vie senfuit déjà cascadant de rougeur.
Les songes de demain me berceront de peur,
Et mon sang gris de mort se bat, bête démente. 

Je voudrais tellement menflammer des odeurs
Sentir la vie couler au fond de ce vieux puits,
Mais mon cadavre gît des couleurs et des bruits,
Mon cSur est une bogue évidée de douceur.

Dis-moi la vie, dis moi, pourquoi je me sens morte ?
Pourquoi faut-il toujours que je frappe à Sa porte
Pour me sentir vivante, et que saigne mon spectre 
Aide moi, pour chasser cette âcre odeur infecte.

 

Valérie Catty 



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