Grand maman

Dans  poésie raymonde verney
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Souffle le voile hagard qui découvre mes défuntes années

Grand maman argumente ton départ pourquoi m’as-tu délaissée ?

Dans cette  bruine du mois d’octobre fine et obstinée

Mes pleurs orphelines  et solitaires balaient le temps

 
    

Je suis petite je n’ai que toi et mon amour est déraison

Un ange dont le tracé lumineux encercla mes lendemains

Les contes s’impatientaient  dans l’antichambre des noctambules

Dans un sommeil teinté j’oyais des rêves soyeux

 

Grand maman les photos fanées ma mémoire les a enterrées

Ma lâcheté se terre dans un labyrinthe de regrets

Vêtue de noir le gris calquait tes beaux cheveux

Sourire humble marqué par les intempéries du destin

 

J’ai atteint un âge certain où j’appareille sans retour

Ma vindicte s’est tue mes pas longent l’obscurité 

Ma main frôlera tes doigts glacés attends moi !

Grand maman ma fée des songes d’hiver je viens !

 

Raymonde verney



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