Épitaphe

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Quand je remettrai mon ardoise au néant
un de ces prochains jours,

il ne me ricanera pas à la gueule.
Mes chiffres ne sont pas faux,
ils font un zéro pur.
Viens mon fils, dira-t-il de ses dents froides,
dans le sein dont tu es digne.
Je m’étendrai dans sa douceur.

 

André Frénaud

Mai-septembre 1938
(Les rois mages)

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