Coureurs nus du bord de mer

Dans  Poésie Jacques Herman
Evaluer cet article
 Très apeuré
Craintif
Mal à l’aise aussi devant
Vos grands fronts pensifs
Je dirai cependant
L’un de mes derniers rêves


Tandis que près du môle se lève
Le soleil pâle qui doit ouvrir
La carrière du jour
Des hommes nus courent
En quête de rien

Car tout est vide jusqu’à
La frontière hollandaise
Et la brume au-delà
Du collier des dunes
Sans doute empêchera
La course d’aller plus loin

Tout s’achèvera tantôt
Parmi nous qui ramassons
Des bivalves déposés
Par la dernière marée haute

Je vois à vos yeux rieurs
Que vous croyez que je délire
Eh bien nonPour une fois
Mon rêve est aussi calme et plat
Que l’est en ce matin frileux
L’humeur lisse et douce de l’eau de mer
Sous le ciel bleu

© Jacques Herman – 2007



Coureurs nus du bord de mer

Dans  Poésie Jacques Herman
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 Très apeuré
Craintif
Mal à l’aise aussi devant
Vos grands fronts pensifs
Je dirai cependant
L’un de mes derniers rêves


Tandis que près du môle se lève
Le soleil pâle qui doit ouvrir
La carrière du jour
Des hommes nus courent
En quête de rien

Car tout est vide jusqu’à
La frontière hollandaise
Et la brume au-delà
Du collier des dunes
Sans doute empêchera
La course d’aller plus loin

Tout s’achèvera tantôt
Parmi nous qui ramassons
Des bivalves déposés
Par la dernière marée haute

Je vois à vos yeux rieurs
Que vous croyez que je délire
Eh bien nonPour une fois
Mon rêve est aussi calme et plat
Que l’est en ce matin frileux
L’humeur lisse et douce de l’eau de mer
Sous le ciel bleu

© Jacques Herman – 2007



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