conte l’herbe folle et le lierre

Dans  poésie raymonde verney
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amour Une herbe folle grimpait les murs fissurés
D’une demeure sise rue des éperviers
Cette herbe folle s’essoufflait sur les espaliers
Un lierre sage, grave observait l’écervelée


Où courez vous ma mie le soleil s’agace
Et ses rayons se fanent dans l’obscurité
L’herbe sans s’arrêter lui répondit vite
Je vais sur le toit contempler le ciel d’été
Vous y verrez des ombres la nuit infiltrer
Répondit le lierre
L’herbe folle pria le lierre de l’accompagner
Intrigué, le lierre à son tour grimpa et vit…
Sa compagne scrutant le vide inédit
Apparurent  de minuscules étoiles fardées
Le lierre en fut outré et les toisa d’emblée
Vint la lune, Diane pourchassant  les vilénies
Une harpe pinça ses cordes intemporelles
Nos deux larrons grimpèrent chaque soir
Et se perdaient à regarder l’abysse noir

 

Raymonde Verney

 

                 

 

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