Conte d’amour IX

Dans  Les Syrtes
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Nous marchions nous tenant par la main, dans la rue
Où sous les becs de gaz se heurte la cohue.
Sous les jasmins en fleur qui bordent le chemin,
A l' ombre nous marchions, nous tenant par la main.
Et ma joie est fanée avec le blanc jasmin.
Sa voix, perlant tout bas ses notes argentines,



Berçait mon coeur, ainsi qu' un psaume des matines.

Son baiser acharné, grisant comme les nuits,
Faisait sourire encor mon front chargé d' ennuis.
Et mes bras veufs en vain la cherchent dans les nuits.



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