Poésies et textes

Recueils de poèmes

TRUSNELDA

Ah ! le voici qui revient tout couvert de sueur, du sang des
Romains et de la poussière du combat ! Jamais Hermann ne
m’a paru si beau, jamais tant de flamme n’a jailli de ses yeux !

Viens ! je frémis de plaisir ; donne-moi cette aigle et cette
épée victorieuse ! Viens, respire plus doucement et repose-toi
dans mes bras qu tumulte de la bataille !

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J’ai voulu long-temps les juger sur des faits et non sur des
paroles, et feuilletant les pages de l’histoire, j’y suivais attenti-
vement les Français.

Ô toi qui venges l’humanité des peuples et des rois qui
l’outragent, véridique histoire, tu m’avais fait quelquefois de ce
peuple une peinture bien effrayante.

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Les lunes roulent autour des terres, les terres autour des
soleils et des milliers de soleils autour du plus grand de tous :
Notre père qui êtes aux cieux !

Tous ces mondes qui reçoivent et donnent la lumière, sont
peuplés d’esprits plus ou moins forts, plus ou moins forts, plus
ou moins grands ; mais tous croient en Dieu, tous mettent en lui
leur espérance : Que votre nom soit sanctifié !

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Mon ami Schmied, je vais mourir ; je vais rejoindre ces
âmes sublimes, Pope, Adissons, le chantre d’Adam, réuni à celui
qu’il a célébré, et couronné par ma mère des hommes.

Je vais revoir notre chère Radikin, qui fut pieuse dans ses
chants comme dans son cœur, et mon frère, dont la mort pré-
maturée fit couler mes premières larmes et nous apprit qu’il y
avait des douleurs sur terre.

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Je vous salue, heures silencieuses, que l’étoile du soir ba-
lance autour de mon front pour l’inspirer ! Oh ! ne fuyez point
sans me bénir, sans me laisser quelques pensées divines !

À la porte du ciel, un esprit a parlé ainsi : « Hâtez-vous,
heures saintes, qui dépassez si rarement les portes dorées des
cieux, allez vers ce jeune homme,

» Qui chante à ses frères le Messie ; protégez-le de l’ombre
bienfaisante de vos ailes, afin que solitaire il rêve l’éternité.

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J’ai vu…, oh ! dites-moi, était-ce le présent que je voyais, ou
l’avenir ? J’ai vu dans la lice la muse anglaise s’élancer vers une
couronne.

À peine distinguait-on deux buts à l’extrémité de la car-
rière : des chênes ombrageaient l’un, autour de l’autre des pal-
miers se dessinaient dans l’éclat du soir.

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Tout chante ses louanges, les champs, les forêts, la vallée et
les montagnes : le rivage en retentit ; la mer tonne sourdement
le nom de l’éternel, et l’hymne reconnaissant de la nature peut à
peine monter jusqu’à lui.

Et sans cesse elle chante celui qui l’a créée, et du ciel à la
terre, partout sa voix résonne : parmi l’obscurité des nuages le
compagnon de l’éclair glorifie le Seigneur sur la cime des arbres
et sur la crête des montagnes.

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Comme un fils qui n’a vu s’écouler qu’un petit nombre de
printemps, s’il veut fêter son père, vieillard à la chevelure argentée,
et tout entouré des bonnes actions de sa vie, s’apprête à lui
exprimer combien il l’aime avec un langage de feu ;

Il se lève précipitamment au milieu de la nuit ; son âme est
brûlante : il vole sur les ailes du matin, arrive près du vieillard,
et puis a perdu la parole.

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