Le Voeu de vivre

Poésies René Ghil

La Ville au loin monte des voeux immolateurs…

Par les vitres en haut, la Ville, – aux Yeux – à perte
Du sang pauvre qui heurte aux roideurs de l’aorte !
Monte haut des quadratures de pierre, et lourd
Le temps de dômes, ainsi qu’enserrant le rêve
Lourd-arrêté vers l’elliptique expansion
De ses Fatalités :

Et est plus haute sur les voies
Lointaines de ses rais qui tournoient, la Tour !
Lire la suite...

En m’en venant au tard de nuit
se sont éteintes les ételles :
ah ! que les roses ne sont-elles
tard au rosier de mon ennui
et mon Amante, que n’est-elle
morte en m’aimant dans un minuit.Pour m’entendre pleurer tout haut –
à la plus haute nuit de terre
le rossignol ne veut se taire :
et lui, que n’est-il moi plutôt
et son Amante ne ment-elle
et qu’il en meure dans l’ormeau.
Lire la suite...

Réalisation : www.redigeons.com - https://www.webmarketing-seo.fr/