Les chansons des rues et des bois

Aux environs de Paris Midi chauffe et sèche la mousse ; Les champs sont pleins de tambourins ; On voit dans une lueur douce Des groupes vagues et sereins.

Au poète Mérante I Ami, viens me rejoindre. Les bois sont innocents. Il est bon de voir poindre L'aube des paysans.

PREMIERE LETTRE Puisque nous avons seize ans, Vivons, mon vieux camarade, Et cessons d'être innocents ; Car c'est là le premier grade.

I Je suis triste quand je vois l'homme. Le vrai décroît dans les esprits. L'ombre qui jadis noya Rome Commence à submerger Paris.

A Mérante Au printemps, quand les nuits sont claires, Quand on voit, vagues tourbillons, Voler sur les fronts les chimères Et dans les fleurs les papillons,

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