L’année terrible

Est-il jour ? Est-il nuit ? horreur crépusculaire ! Toute l'ombre est livrée à l'immense colère. Coups de foudre, bruits sourds. Pâles, nous écoutons. Le supplice imbécile et noir frappe à tâtons. Rien de divin ne luit. Rien d'humain ne surnage.  

à la nuit tombante L'Occident était blanc, l'Orient était noir ; Comme si quelque bras sorti des ossuaires Dressait un catafalque aux colonnes du soir, Et sur le firmament déployait deux suaires.  

LE VIEUX MONDE Ô flot, c'est bien. Descends maintenant. Il le faut. Jamais ton flux encor n'était monté si haut. Mais pourquoi donc es-tu si sombre et si farouche ? Pourquoi ton gouffre a-t-il un cri comme une bouche ? Pourquoi cette pluie âpre, et cette ombre, et ces bruits, Et ce vent noir soufflant…

Ouvrière sans yeux, Pénélope imbécile, Berceuse du chaos où le néant oscille, Guerre, ô guerre occupée au choc des escadrons, Toute pleine du bruit furieux des clairons,  

Ah ! c'est un rêve ! non ! nous n'y consentons point. Dresse-toi, la colère au coeur, l'épée au poing, France ! prends ton bâton, prends ta fourche, ramasse Les pierres du chemin, debout, levée en masse ! France ! qu'est-ce que c'est que cette guerre-là ?  

Il songe. Il s'est assis rêveur sous un érable. Entend-il murmurer la forêt vénérable ? Regarde-t-il les fleurs ? regarde-t-il les cieux ? Il songe. La nature au front mystérieux Fait tout ce qu'elle peut pour apaiser les hommes ; Du coteau plein de vigne au verger plein de pommes

Tu viens d'incendier la Bibliothèque ? – Oui. J'ai mis le feu là. – Mais c'est un crime inouï ! Crime commis par toi contre toi-même, infâme ! Mais tu viens de tuer le rayon de ton âme ! C'est ton propre flambeau que tu viens de souffler !  

Vous eûtes donc hier un an, ma bien-aimée. Contente, vous jasez, comme, sous la ramée, Au fond du nid plus tiède ouvrant de vagues yeux, Les oiseaux nouveau-nés gazouillent, tout joyeux De sentir qu'il commence à leur pousser des plumes. Jeanne, ta bouche est rose ; et dans les gros volumes Dont les images font…

Personne pour toi. Tous sont d'accord. Celui-ci, Nommé Gladstone, dit à tes bourreaux : merci ! Cet autre, nommé Grant, te conspue, et cet autre, Nommé Bancroft, t'outrage ; ici c'est un apôtre,  

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