Textes poétiques

à travers le bois fauve et radieux, récitant des vers sans qu' on les en prie, vont, couverts de pourpre et d' orfèvrerie, les comédiens, rois et demi-dieux.

l' été brille ; Phoebus perce de mille traits, en haine de sa soeur, les vierges des forêts, et dans leurs flancs brûlés de flammes vengeresses il allume le sang des jeunes chasseresses. Dans les sillons rougis par les feux de l' été, entouré d' un essaim, le boeuf ensanglanté marche les pieds brûlants sous…

c' est un palais du dieu, tout rempli de sa gloire. Cariatides soeurs, des figures d' ivoire portent le monument qui monte à l' éther bleu, fier comme le témoin d' une immortelle histoire. Quoique l' archer soleil avec ses traits de feu morde leurs seins polis et vise à leurs prunelles, elles ne baissent…

Lorsque ma soeur et moi, dans les forêts profondes, Nous avions déchiré nos pieds sur les cailloux, En nous baisant au front tu nous appelais fous, Après avoir maudit nos courses vagabondes.

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