Non havria Ulysse o qualunqu' altro mai Più accorto fu, da quel divino aspetto Pien di gratie, d'honor e di rispetto Sperato qual i' sento affanni e guai.
Prédit me fut que devait fermement Un jour aimer celui dont la figure Me fut décrite ; et sans autre peinture Le reconnus quand vis premièrement.
Pour le retour du Soleil honorer, Le Zéphir l'air serein lui appareille, Et du sommeil l'eau et la terre éveille, Qui les gardait, l'une de murmurer
Luth, compagnon de ma calamité, De mes soupirs témoin irréprochable, De mes ennuis contrôleur véritable, Tu as souvent avec moi lamenté ;
Las ! que me sert que si parfaitement Louas jadis et ma tresse dorée, Et de mes yeux la beauté comparée A deux Soleils, dont Amour finement
Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ; J'ai chaud extrême en endurant froidure : La vie m'est et trop molle et trop dure. J'ai grands ennuis entremêlés de joie.
Je fuis la ville, et temples, et tous lieux Esquels, prenant plaisir à t'ouïr plaindre, Tu pus, et non sans force, me contraindre De te donner ce qu'estimais le mieux.
Diane étant en l'épaisseur d'un bois, Après avoir mainte bête assénée, Prenait le frais, de Nymphes couronnée. J'allais rêvant, comme fais mainte fois,
Quand j'aperçois ton blond chef, couronné D'un laurier vert, faire un luth si bien plaindre Que tu pourrais à te suivre contraindre Arbres et rocs ; quand je te vois orné,
Quelle grandeur rend l'homme vénérable ? Quelle grosseur ? quel poil ? quelle couleur ? Qui est des yeux le plus emmielleur ? Qui fait plus tôt une plaie incurable ?