Poésie Lord Byron

Poèmes et textes

'T is known, at least it should be, that throughout All countries of the Catholic persuasion, Some weeks before Shrove Tuesday comes about, The people take their fill of recreation,

Sur les collines de la Morée s’abaisse avec lenteur le soleil couchant, plus charmant à sa dernière heure. Ce n’est pas une clarté obscure, comme dans nos climats du nord ; c’est une flamme sans voile, une lumière vivante. Les rayons jaunes qu’il darde sur la mer calmée dorent la verte cime de la vague onduleuse et tremblante. Au vieux rocher d’Égine et à l’île d’Hydra, le dieu de l’allégresse envoie un sourire d’adieu ; il suspend son cours pour éclairer encore ces régions qu’il aime, mais d’où ses autels ont disparu. L’ombre des montagnes descend rapidement et vient baiser ton golfe glorieux, Salamine indomptée ! Leurs arcs azurés, s’étendant au loin à l’horizon, se revêtent d’un pourpre plus foncé sous la chaleur de son regard ; çà et là sur leurs sommets, des teintes plus éclairées attestent son joyeux passage, et reflètent les couleurs du ciel, jusqu’à ce qu’enfin sa lumière est voilée aux regards de la terre et de l’Océan, et derrière son rocher de Delphes il s’affaisse et s’endort.
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Arrière les fictions de vos romans imbéciles,
ces trames de mensonges tissues par la Folie !
Donnez-moi le doux rayon d’un regard qui vient du cœur,
ou le transport que l’on éprouve au premier baiser de l’amour.

Rimeurs, qui ne brûlez que du feu de l’imagination,
dont les passions pastorales sont faites pour le bocage,
de quelle heureuse source d’inspiration couleraient vos sonnets,
si vous aviez savouré ce premier baiser de l’amour !

Si Apollon vous refuse son aide,
si les neuf sœurs paraissent vouloir s’éloigner de vous,

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Crois-tu donc que j’aie vu sans m’émouvoir tes beaux yeux baignés de larmes me supplier de rester ; que j’aie été sourd à tes soupirs qui en disaient plus que des paroles n’auraient pu en dire ?

Quelque vive que fût l’afliction qui faisait couler tes larmes, en voyant ainsi se briser nos espérances et notre amour, crois-moi, fille adorée, ce cœur saignait d’une blessure non moins profonde que la tienne.

Mais quand la douleur enflammait nos joues, quand tes lèvres charmantes
pressaient les miennes, les pleurs qui coulaient de mes yeux étaient
absorbés dans ceux que répandaient les tiens.

Tu ne pouvais sentir ma joue brûlante. Le torrent de tes larmes en

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O toi que j’ai tant aimé, toi qui me seras éternellement cher, de combien d’inutiles pleurs j’ai arrosé ta tombe révérée ? Que de gémissements j’ai poussés à ton lit de mort, pendant que tu te débattais dans ta dernière agonie ! Si des larmes avaient pu retarder le tyran dans sa marche, si des gémissements avaient pu détourner sa faux impitoyable, si la jeunesse et la vertu avaient pu obtenir de lui un court délai, et la beauté lui faire oublier sa proie, à ce spectre, tu vivrais encore, charme de mes yeux, aujourd’hui gonflés de pleurs ;

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Les vents retiennent leur haleine ; le soir est calme et sombre ; aucun zéphyr n’erre dans le bocage ; et moi, je vais revoir la tombe de ma Marguerite, et répandre des fleurs sur la cendre que j’aime.

Dans cette étroite cellule repose sa poussière, cette poussière que
tant de vie animait naguère ; le Roi des Épouvantements en a fait sa
proie ; ni le mérite, ni la beauté, n’ont pu racheter sa vie.

Oh ! si ce Roi des Épouvantements avait pu se laisser attendrir ! si le
Ciel avait réformé son rigoureux décret, celui qui la pleure n’aurait
pas de regrets à faire parler ici ; ce n’est pas ici que la Muse
raconterait ses vertus.
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