Des milliers et des milliers d’années
Ne sauraient suffire
Pour dire
La petite seconde d’éternité
Où tu m’as embrassé
Où je t’ai embrassée
Un matin dans la lumière de l’hiver
Au parc Montsouris à Paris
À Paris
Sur la terre
La terre qui est un astre.Textes poétiques
Jacques Prévert
Ne sauraient suffire
Pour dire
La petite seconde d’éternité
Où tu m’as embrassé
Où je t’ai embrassée
Un matin dans la lumière de l’hiver
Au parc Montsouris à Paris
À Paris
Sur la terre
La terre qui est un astre.Textes poétiques
Jacques Prévert
poésie Jacques Prévert
Le poète Jacques Prévert
À chaque kilomètre
chaque année
des vieillards au front borné
indiquent aux enfants la route
d’un geste de ciment arméTextes poétiques
Jacques Prévert
chaque année
des vieillards au front borné
indiquent aux enfants la route
d’un geste de ciment arméTextes poétiques
Jacques Prévert
Poème Jacques prévert
Le poète Jacques Prévert
Ils sont à table
Ils ne mangent pas
Ils ne sont pas dans leur assiette
Et leur assiette se tient toute droite
Verticalement derrière leur tête.Textes poétiques
Jacques Prévert
Ils ne mangent pas
Ils ne sont pas dans leur assiette
Et leur assiette se tient toute droite
Verticalement derrière leur tête.Textes poétiques
Jacques Prévert
poésie Jacques Prévert
Le poète Jacques Prévert
L’amiral Larima
Larima quoi
la rime à rien
l’amiral Larima
l’amiral rien.Textes poétiques
Jacques Prévert
Larima quoi
la rime à rien
l’amiral Larima
l’amiral rien.Textes poétiques
Jacques Prévert
Poème Jacques prévert
Le poète Jacques Prévert
À jeun perdue glacée
Toute seule sans un sou
Une fille de seize ans
Immobile debout
Place de la Concorde
À midi le Quinze AoûtTextes poétiques
Jacques Prévert
Toute seule sans un sou
Une fille de seize ans
Immobile debout
Place de la Concorde
À midi le Quinze AoûtTextes poétiques
Jacques Prévert
poésie Jacques Prévert
Le poète Jacques Prévert
Je suis comme je suis
Je suis faite comme ça
Quand j’ai envie de rire
Oui je ris aux éclats
J’aime celui qui m’aime
Est-ce ma faute à moi
Si ce n’est pas le même
Que j’aime chaque fois
Je suis comme je suis
Je suis faite comme ça Lire la suite...
Je suis faite comme ça
Quand j’ai envie de rire
Oui je ris aux éclats
J’aime celui qui m’aime
Est-ce ma faute à moi
Si ce n’est pas le même
Que j’aime chaque fois
Je suis comme je suis
Je suis faite comme ça Lire la suite...
La mère fait du tricot
Le fils fait la guerre
Elle trouve ça tout naturel la mère
Et le père qu’est ce qu’il fait le père ?
Il fait des affaires
Sa femme fait du tricot
Son fils fait la guerre
Lui des affaires
Il trouve ça tout naturel le père
Et le fils et le fils Lire la suite...
Le fils fait la guerre
Elle trouve ça tout naturel la mère
Et le père qu’est ce qu’il fait le père ?
Il fait des affaires
Sa femme fait du tricot
Son fils fait la guerre
Lui des affaires
Il trouve ça tout naturel le père
Et le fils et le fils Lire la suite...
Cet amour
Si violent
Si fragile
Si tendre
Si désespéré
Cet amour
Beau comme le jour
Quand le temps est mauvais
Cet amour si vrai
Cet amour si beau Lire la suite...
Si violent
Si fragile
Si tendre
Si désespéré
Cet amour
Beau comme le jour
Quand le temps est mauvais
Cet amour si vrai
Cet amour si beau Lire la suite...
Une orange sur la table
Ta robe sur le tapis
Et toi dans mon lit
Doux présent du présent
Fraîcheur de la nuit
Chaleur de ma vieTextes poétiques
Jacques Prévert
Ta robe sur le tapis
Et toi dans mon lit
Doux présent du présent
Fraîcheur de la nuit
Chaleur de ma vieTextes poétiques
Jacques Prévert
poésie Jacques Prévert
Le poète Jacques Prévert
À Arles où roule le Rhône
Dans l’atroce lumière de midi
Un homme de phosphore et de sang
Pousse une obsédante plainte
Comme une femme qui fait son enfant
Et le linge devient rouge
Et l’homme s’enfuit en hurlant
Pourchassé par le soleil
Un soleil d’un jaune strident
Au bordel tout près du Rhône
L’homme arrive comme un roi mage Lire la suite...
Dans l’atroce lumière de midi
Un homme de phosphore et de sang
Pousse une obsédante plainte
Comme une femme qui fait son enfant
Et le linge devient rouge
Et l’homme s’enfuit en hurlant
Pourchassé par le soleil
Un soleil d’un jaune strident
Au bordel tout près du Rhône
L’homme arrive comme un roi mage Lire la suite...