Poésie Germain Nouveau

Germain Nouveau
0

Germain Nouveau

Germain Nouveau de son vrai nom Gemain Marie Bernard Nouveau est un poète français. Il est né le 31 juillet 1851 à Pourrières dans la région du Var et il est décédé le 4 avril 1920.

Vie de Germain Nouveau

Germain Nouveau né de Félicien Nouveau et de Marie Augustine Silvy. Il était l’ainé de 4 frères et sœurs. Sa mère étant morte alors qu’il n’avait que 7 ans, nouveau fut élevé par son grand-père.

Germain Nouveau

Germain Nouveau

Lire la suite...

Autres vers

A la fête qu’après-demain je donnerai,
Il y aura beaucoup de monde. Toi, curé,
J’exige que l’on vienne et le diable ait ton âme !
S’il y aura des gens de l’Olympe? Oui, madame,
Quant à vous, je ne vous invite pas, Zari.
On entrera, dès que le maître aura souri,
A l’heure par exemple où se couchent les villes.
A la porte on vendra des éventails des Iles
Du temps qu’Athénasie était reine en riant.
Un diplomate russe, un nonce d’Orient
Viendront gris sans que l’on trouve ça regrettable.
Lire la suite...
Pendant qu’hésite encor ton pas sur la prairie,
Le pays s’est de ciel houleux enveloppé.
Tu cèdes, l’oeil levé vers la nuagerie,
A ce doux midi blême et plein d’osier coupé.
Nous avons tant suivi le mur de mousse grise
Qu’à la fin, à nos flancs qu’une douleur emplit,
Non moins bon que ton sein, tiède comme l’église,
Ce fossé s’est ouvert aussi sûr que le lit.

Dédoublement sans fin d’un typique fantôme,
Que l’or de ta prunelle était peuplé de rois !
Lire la suite...

Au plus haut point de la montagne la plus pure,
Au plus beau jour de nos époques favorites
Où le désert se fleurissait de nouveaux rites,
A l’heure d’or la plus sévère à la nature ;

Blanche et les flancs pressés d’une longue ceinture,
Debout dans l’idéal concert de ses mérites,
La plus sainte et la plus charmante des ermites
Lève au ciel ses bras nus dans leurs manches de bure.
Lire la suite...

Quelle étoile nous vit donc naître, nous qui sommes
Les voleuses de vos coeurs charmants, Enfants-rois ?
C’est nous qui vous faisons la cour, ô jeunes hommes,
Et vos légèretés nous sont d’atroces croix.
En nous rien des yeux verts de l’amante fatale
Par sa jupe épandue en mare de sang noir.
Rien des beautés faisant que le désir détale
Devant leurs coeurs repus de vaches au dormoir.

Mais nous nous déclarons d’avance les sujettes
De votre règne aimable ou non, sans nul souci
Lire la suite...

Le Ciel a de jeunes pâturages
Tendres, vers un palais triste et vermeil :
Un Essaim d’Heures sauvages
Guide Pasiphaé, petite-fille du Soleil.
Des troupeaux silencieux du ciel,
Un nuage, un doux taureau s’écume,
Se détache, avec le souci réel
Du Baiser qui l’arrose et la parfume.

Et ces neiges, fraîcheur et ferveur,
Au ciel des étreintes fatales,
Lire la suite...

Elle vint dans Ninive énorme, où sont les fous
Qui veillent dans les lits et dorment sur les tables,
Et le théâtre est cendre où, les soirs ineffables,
Elle noyait sa tête aux crins des lions doux.
Fixant sur eux des yeux charmeurs comme en des fables,
Elle allait, éteignant leurs cris dans ses genoux,
Calme, et trouvant l’odeur des palmes et des sables
Au souffle de leur gueule errant sur ses seins roux.
Lire la suite...
Si, tous les matins de nos fêtes,
Nous chantions tous avec amour
Sur les harpes des saints prophètes
Nos prières qui sont parfaites,
Je ne serais pas dans la cour.
Si nous récitions nos prières
Dans le crépuscule du soir
Avec des lèvres régulières,
Avant d’allumer les lumières,
Je ne serais pas au chauffoir.
Lire la suite...

La Doctrine de l'amour

Quand vous coulant au bas de vos lits d'accouchées Après les affres du premier enfantement Vous vous dressez enfin, vous sentant allégées Comme un arbre où saignait un fruit mûr, lourdement ;

Sans amis, sans parents, sans emploi, sans fortune, Je n'ai que la prison pour y passer la nuit. Je n'ai rien à manger que du gâteau mal cuit, Et rien pour me vêtir que déjeuners de lune.

Réalisation : www.redigeons.com - https://www.webmarketing-seo.fr/