Les heures du soir

Les menus faits, les mille riens, Une lettre, une date, un humble anniversaire, Un mot que l'on redit comme aux jours de naguère Exalte en ces longs soirs ton coeur comme le mien.

Le soir tombe, la lune est d'or. Avant la fin de la journée Va-t'en gaîment jusqu'au jardin Cueillir avec tes douces mains Les quelques fleurs qui n'y sont point encor Tristement, vers la terre, inclinées.

Hélas ! les temps sont loin des phlox incarnadins Et des roses d'orgeuil illuminant ses portes, Mais, si fané soit-il et si flétri – qu'importe ! – Je l'aime encor de tout mon coeur, notre jardin.

En ce rugueux hiver où le soleil flottant S'échoue à l'horizon comme une lourde épave, J'aime à dire ton nom au timbre lent et grave Quand l'horloge résonne aux coups profonds du temps.

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