Auteurs écrivains 18ème siècle

Jean Jacques Rousseau
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Jean-Jacques Rousseau

Jean-Jacques Rousseau a été l’un des penseurs les plus influents du siècle des Lumières au XVIIIe siècle en Europe.

Sa philosophie politique a influencé le Révolution française, ainsi que le développement global de la pensée politique, sociologique et pédagogique moderne.

Son roman Émile, ou, sur l’éducation est un traité sur l’éducation de la personne dans son ensemble à la citoyenneté. Son roman sentimental Julie, ou La Nouvelle Héloïse avait une grande importance pour le développement de la pré-romantisme [et le romantisme dans la fiction]. Les écrits autobiographiques de Rousseau  ses Confessions, ont initié l’autobiographie moderne, et ses Rêveries d’un promeneur solitaire – ont donné un exemple du mouvement connu sous le nom de la sensibilité Âge vers la de la fin du 18e siècle, avec un accent croissant sur la subjectivité et de l’introspection qui a caractérisé l’âge moderne. Son Discours sur l’origine de l’inégalité et de son Contrat social sont les pierres angulaires de la pensée politique et sociale moderne.

Jean Jacques Rousseau

Jean Jacques Rousseau

Les oeuvres de Jean Jacques Rousseau

 

Rousseau était un compositeur à succès de la musique. Il a écrit sept opéras ainsi que de la musique sous d’autres formes, et il fait des contributions à la musique comme un théoricien.

Au cours de la période de la Révolution française, Rousseau était le plus populaire des philosophes entre les membres du club des Jacobins. Rousseau, un franc-maçon , a été enterré comme un héro national dans le Panthéon de Paris , en 1794, 16 ans après sa mort.

Biographie de Jean Jacques Rousseau

Jean-Jacques Rousseau est né d’Isaac Rousseau et Suzanne Bernard à Genève le 28 Juin, 1712. Sa mère est morte quelques jours plus tard, le 7 Juillet, et son  seul frère aîné  s’est enfuit de la maison quand Rousseau était encore un enfant. Rousseau a donc été élevé principalement par son père, un horloger, avec qui -à un âge précoce- il a lu l’ancienne littérature grecque et romaine comme les Vies de Plutarque. Un jour, son père a pris querelle contre un capitaine français, et au risque d’emprisonnement, il a quitté Genève pour le reste de sa vie. Rousseau est resté là  et a été pris en charge par un oncle qui l’a envoyé avec son cousin d’étudier dans le village de Bosey. En 1725, Rousseau a été apprenti chez un graveur et a commencé à apprendre le métier. Bien qu’il ne détestait  pas le travail. Il pensait que son maître était violent et tyrannique. Il a donc quitté Genève en 1728, et s’est enfui à Annecy. Là, il rencontra Louise de Warens, qui a joué un rôle dans sa conversion au catholicisme, ce qui l’obligea à renoncer à sa citoyenneté genevoise.

La relation de Rousseau avec Mme. De Warens a duré pendant plusieurs années et a fini par devenir romantique. Pendant ce temps, il a gagné de l’argent par le biais du secrétariat, de l’enseignement, et du l’emploi
musical.

J.J. Rousseau

J.J. Rousseau

En 1742, Rousseau se rend à Paris pour devenir un musicien et compositeur. Après deux années passées au service d’un poste à l’ambassade française à Venise, il est retourné en 1745 et a rencontré une lingère nommée Thérèse Levasseur, qui allait devenir son épouse en 1768. À cette époque que Rousseau est devenu ami avec les philosophes De Condillac  et Diderot. Il a travaillé sur plusieurs articles sur la musique pour l’encyclopédie et d’Alembert.

Les discours de Rousseau

C’est l’ouvrage à lequel Rousseau  doit sa célébrité avant le Contrat Social. L’Académie de Dijon a posé la question, « Si le rétablissement des sciences et des arts a contribué à épurer les mœurs ».

Contre le savoir incertain et inutile, Rousseau valorise l’ignorance et la simplicité vertueuse. Il attaque le raffinement et l’effinement des hommes habitués aux sciences et aux arts, et leur oppose une image d’hommes vigoureux et guerriers. Selon Rousseau, les sciences et les arts n’ont fait que corrompre les mœurs et camoufler le joug des tyrans en occupant les hommes à des futilités et leur faisant oublier leur servitude.

Le premier discours commence par une brève introduction adressée à l’académie. Conscient du fait que sa position contre la contribution des arts et des sciences à la morale pourrait offenser ses lecteurs, Rousseau affirme: « Ce n’est point la science que je maltraite, me suis-je dit, c’est la vertu que je défends devant des hommes vertueux». En plus de cette introduction, le premier discours est composé de deux parties principales.


Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes

Le second discours, comme le premier, était une réponse à une question posée par l’académie de Dijon: «Quelle est l’origine de l’inégalité parmi les hommes, et est-il autorisé par la loi naturelle?” La réponse de Rousseau à cette question, le discours sur l’origine de l’inégalité, est sensiblement différent du discours d’abord, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, en termes de réponse de l’académie, le Deuxième discours n’était pas aussi bien apprécié. Il a dépassé la longueur désirée, il était quatre fois la longueur de la première, et fait très audacieuses revendications philosophiques.  Deuxièmement, si le premier discours est révélateur de Rousseau comme un «contre-Lumières” penseur, le second discours, en revanche, peut à juste titre être considéré comme représentatif de la pensée des Lumières. C’est principalement parce que Rousseau, comme Hobbes, s’attaque à la notion classique des êtres humains comme naturellement sociale. Enfin, en termes de son influence, le Deuxième Discours est maintenant beaucoup plus largement lu, et est plus représentatif de Rousseau perspective philosophique général.  Le discours n’a pas gagné le prix de l’académie, cependant, comme Rousseau était devenu un auteur bien connu et respecté, il a été en mesure de le faire publier de façon indépendante.


Discours sur l’économie politique

Le Discours sur l’économie politique a été publié dans l’encyclopédie de Diderot et d’Alembert. En termes de contenu de l’œuvre semble être, à bien des égards, un précurseur à ce contrat social, qui sera publié, en
1762.

Et tandis que le Discours sur les sciences et les arts et le Discours sur l’origine de l’inégalité condamnent ce que Rousseau considère comme le manque de moralité et de justice dans son propre société d’aujourd’hui présente, ce travail est beaucoup plus constructif. Autrement dit, le Discours sur l’économie politique explique ce qu’il faut pour être un régime politique légitime.

Jean Jacques Rousseau

Jean Jacques Rousseau

Le contrat social

Du Contrat Social ou Principes du droit politique a constitué un tournant décisif pour la modernité et s’est imposé comme un des textes majeurs de la philosophie politique, en affirmant le principe de souveraineté du peuple.

Chronologie des œuvres de Rousseau

•    1742 : Projet concernant de nouveaux signes pour la musique

•    1743 : Dissertation sur la musique moderne

•    1750 : Discours sur les sciences et les arts

•    1751 : Discours sur la vertu du héros

•    1752 : Le Devin du village

Opéra représenté à Fontainebleau devant le roi le 18 octobre 1752. C’est un succès. Première représentation à l’Opéra le1er mars 1753, c’est un désastre.

•    1752 : Narcisse ou l’Amant de lui-même, comédie représentée par les comédiens ordinaires du roi, le 18 décembre 1752.

•    1755 : Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes

•    1756 : Examen de deux principes avancés par M. Rameau

•    1755 : Jugement du Projet de paix perpétuelle de Monsieur l’Abbé de Saint-Pierre

•    1758 : Lettres morales, écrites entre 1757 et 1758, publication posthume en 1888

•    1758 : Lettre sur la providence

•    1758 : J.-J. Rousseau, Citoyen de Genève, à M. d’Alembert sur les spectacles

•    1761 : Julie ou la Nouvelle Héloïse

•    1762 : Émile, ou De l’éducation, dans lequel est inclus La profession de foi du vicaire savoyard au livre IV.

•    1762 : Du contrat social

•    1764 : Lettres écrites de la montagne

•    1764 : Lettres sur la législation de la Corse

•    1771 : Considérations sur le gouvernement de Pologne

•    1771 : Pygmalion

•    1781 : Essai sur l’origine des langues (posthume)

•    1765 : Projet de constitution pour la Corse (posthume)

•    1767 : Dictionnaire de musique (écrit à partir 1755 il paraît à Paris en 1767)

•    1770 : Les Confessions (écrites de 1765 à 1770, publication posthume)

•    1777 : Dialogues, Rousseau juge de Jean-Jacques (posthume)

•    1778 : Les Rêveries du promeneur solitaire (posthume)

•    1781 : Émile et Sophie, ou les Solitaires (publication posthume en 1781, la suite de l’Émile)

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