Poésies Clement Marot

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Clément Marot fait partie des personnalités célèbres dans la poésie française. Il voit le jour en 1496 à Cahors, une commune du midi de France et décède le 12 septembre 1544 dans la ville de Turin. Il est connu dans le milieu littéraire pour avoir été l’un des fondateurs de la Pléiade, groupement de plusieurs poètes français du XVIe siècle.

Son enfance

Clément Marot est né d’une mère originaire de la Gascogne et d’un père poète. Ce dernier s’appelle Jean des Marets et est surnommé Marot. Il est marchand, mais est renvoyé de l’association à laquelle il appartient. Il commence à écrire quelques vers et se fait remarquer par la reine Anne de Bretagne. Il devient le poète attitré de la reine. Ses vers sont également appréciés par le roi Louis XII. Son fils, Clément héritera de son talent en tant que poète. Pendant que son père se trouve en Italie, il demeure chez le seigneur de Villeroy où il entreprend d’écrire ses premiers vers.

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L'Adolescence clémentine

Si de nouveau j’ai nouvelles couleurs,
Il n’en faut jà prendre ébahissement,
Car de nouveau j’ai nouvelles douleurs,
Nouvelle amour, et nouveau pensement.
Deuil et Ennui, c’est tout l’avancement
Que j’ai encor de vous tant amoureuse :
Si vous supplie que mon commencement
Cause ne soit de ma fin langoureuse.

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Tant que vivrai en âge florissant,
Je servirai Amour, le Dieu puissant,
En faits et dits, en chansons et accords.
Par plusieurs jours m’a tenu languissant,
Mais après deuil m’a fait réjouissant,
Car j’ai l’amour de la belle au gent corps.
Son alliance,
Est ma fiance : Lire la suite...

Poésies Adolescence clémentine

Plaisir n’ay plus, mais vy en desconfort,
Fortune m’a remis en grand douleur:
L’heur que j’avoys, est tournée en malheur,
Malheureux est, qui n’a aulcun confort.

Fort suis dolent, et regret me remord,
Mort m’a osté ma Dame de valeur,
L’heur que j’avoys, est tourné en malheur:
Malheureux est, qui n’a aulcun confort.
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Quand j’entreprins t’escrire ceste lettre,
Avant qu’un mot à mon gré sceusse mettre,
En cent façons elle fut commencée:
Plustost escripte, et plustost effacée:
Soubdain fermée, et tout soubdain desclose,
Craignant avoir oublié quelcque chose,
Ou d’avoir mis aulcun mot à refaire:
Et briefvement, je ne sçavois que faire,
De l’envoyer vers toy (mon reconfort)
Car (pour certain) Doubte advertissoit fort
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Rondeau responsif à ung aultre,
qui se commenceoit,
Maistre Clement mon bon Amy.

En ung Rondeau sur le commencement
Ung vocatif, comme maistre Clement,
Ne peult faillir rentrer par Huys, ou Porte:
Aux plus sçavans Poëtes m’en rapporte,
Qui d’en user se gardent sagement.
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Des enfants sans soucy
Qui sont ceulx là, qui ont si grant envie
Dedans leur cueur, et triste marrisson,
Dont, ce pendant que nous somme en vie,
De maistre Ennuy n’escoutons la leçon?
Ilz ont grand tort, veu qu’en bonne façon
Nous consommons nostre florissant aage.
Saulter, dancer, chanter à l’advantage,
Faulx Envieulx, est ce chose qui blesse?
Nenny (pour vray) mais toute gentillesse,
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Où allez-vous, Anne ? que je le sache,
Et m’enseignez avant que de partir
Comme ferai, afin que mon oeil cache
Le dur regret du coeur triste et martyr.
Je sais comment ; point ne faut m’avertir
Vous le prendrez, ce coeur, je le vous livre ;
L’emporterez pour le rendre délivre
Du deuil qu’aurait loin de vous en ce lieu ;
Et pour autant qu’on ne peut sans coeur vivre
Me laisserez le vôtre, et puis adieu.

Poésies Adolescence clémentine
Clément Marot

Me souvenant de tes bontez divines
Suis en douleur, princesse, à ton absence ;
Et si languy quant suis en ta presence,
Voyant ce lys au milieu des espines.
Ô la doulceur des doulceurs femenines,
Ô cueur sans fiel, ô race d’excellence,
Ô traictement remply de violance,
Qui s’endurçist pres des choses benignes.

Si seras tu de la main soustenue
De l’eternel, comme sa cher tenue ;
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Adieu la cour, adieu les dames,
Adieu les filles et les femmes,
Adieu vous dis pour quelques temps,
Adieu vos plaisants passetemps ;
Adieu le bal, adieu la danse,
Adieu mesure, adieu cadence,
Tambourin, haubois et violons,
Puisqu’à la guerre nous allons.
Adieu les regards gracieux,
Messagers des coeurs soucieux ;
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