Poésie Albert Mérat

Albert Mérat

Albert Mérat est né à Troyes le 23 mars 1840 et mort à Paris le 16 janvier 1909.

 Albert Mérat est un poète français du 19ème siècle. il fait parti des Parnassiens,comme Théophile Gautier, José Maria de Heredia, Théodore de Banville, Charles Baudelaire, Stéphane Mallarmé, François Coppée,Verlaine et Rimbaud

Le nom d’Albert Mérat comme son son œuvre est méconnu du grand public. Paul Verlaine et Arthur Rimbaud le désignaient,pourtant,comme le meilleur d’entre eux.

ArthurRimbaud le voyait comme un visionnaire et au même niveau de Paul Verlaine.

Poème et poésie d’Albert Mérat.

 

Recueils de poèmes

Albert Mérat, histoire et biographie de Mérat
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Albert Mérat est un poète français réputé du 19ème siècle. Il est né le 23 mars 1840 à Troyes et est décédé le 16 janvier 1909 à Paris à l’âge de 68 ans.

Biographie

Albert Mérat est issu d’une famille d’avocats. Il a donc eu un destin tout tracé et a même entrepris des études de droit avant de travailler dans l’administration au sein de la préfecture de la Seine. C’est là qu’il fait la connaissance de Paul Verlaine et de Léon Valade qui l’ont peu à peu initié à la littérature.

En 1863, il écrit en collaboration avec Valade son tout premier recueil baptisé Avril, mai, juin, sonnets.

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Oeuvres textes

Dans un parc oublié dont le silence amorce
Les rêveurs, sentinelle ancienne du seuil,
Le grand arbre muet isole son orgueil,
Et vers le ciel étend ses branches avec force.
Son tronc noir se raidit musculeux comme un torse,
Et son cœur dépouillé ferait un bon cercueil.
Il a l’air de porter l’empreinte d’un long deuil,
Et l’âge a sillonné profondément l’écorce.
Il sent qu’il n’est pas fait pour prêter aux amants
L’ombre dont le secret rassure les serments
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Le grand cintre de l’arche encadre un clair tableau.
En attendant Avril et pour la bienvenue
Des fleurs, le ciel sourit et le froid s’atténue.
Au premier plan, la rive en pente douce, et l’eau.
Peinte légèrement du bout d’un fin pinceau,
Profilant sur l’azur sa silhouette nue,
Une île, avec des airs de baigneuse ingénue,
Sort du fleuve, et les joncs lui font un frais berceau
Le froid soleil d’hiver, qui ne fait rien éclore,
Glisse sur les coteaux dans sa pourpre incolore,
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Malgré le froid, le ciel est en fête, et l’azur,
Pâle encore, adoucit la lumière adorable ;
Penché sur l’horizon, le soleil favorable
Se répand et ne laisse aucun détail obscur.
La colline montrant au loin sur un fond pur
Le profil dépouillé d’un saule ou d’un érable,
Abrite des maisons blanches, et sur le sable
De la grève un vieux banc se chauffe près d’un mur.
Le jour clair, les coteaux courant comme des ondes.
Et les blanches maisons, et les tonnelles rondes,
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Comme la main distraite et qui n’a pas de thème
Précis, par la vertu secrète d’un aimant,
Décrit, sans y songer et machinalement,
Un contour au hasard jeté, toujours le même ;
Ainsi va ma pensée, et l’éternel problème
De l’amour la ramène à tracer constamment
Dans le cadre naïf d’un ovale charmant
Un sourire indécis et les chers yeux que j’aime.
Et souvent, dans l’azur profond des soirs d’hiver,
Lorsque la lune au front du paysage clair
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À travers le réseau des branches que l’hiver
Trace avec la vigueur des dessins à la plume,
La lune, comme un feu qui dans le ciel s’allume,
Montait, luisant au bord du bois couleur de fer.
Tu manquais à mon bras, mignonne, et ton pied cher
À qui marcher fait mal et qui n’a pas coutume
D’aller loin, sur la bande étroite du bitume
Ne faisait pas crier le sable fin et clair.
Pourtant lent et distrait, sous cette grande allée,
Où le bruit de mes pas fait partir la volée
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À l’abri de l’hiver qui jetait vaguement
Sa clameur, dans la chambre étroite et bien fermée
Où mourait un bouquet fait de ta fleur aimée,
Parmi les visions de l’étourdissement ;
Pendant qu’avec la joie extrême d’un amant
Je froissais d’un coeur las et d’une main pâmée
L’étoffe frémissante et la chair embaumée,
Mon sang montait plus lourd à chaque battement.
J’avais le souvenir d’un ancien paysage
Je revoyais, le front penché sur ton visage,

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Venise

Nos marbres, pierres de tombeaux,
Sont funèbres ou prosaïques.
Les marbres roses ne sont beaux
Que près de l’or des mosaïques.

Le ciel levant vient se poser
Sur leurs finesses d’aquarelles :
On dirait qu’il donne un baiser
À des gorges de tourterelles.

En des accords blonds et tremblants

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A Catulle mendès.

Les Parisiens, entendus
Aux riens charmants plus qu’au bien-être,
Se font des jardins suspendus
D’un simple rebord de fenêtre,

On peut voir en toute saison
Des fils de fer formant treillage
Faire une fête à la maison
De quelques bribes de feuillage.
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Derrière l’épaisseur lucide du carreau
Un paysage grêle, une miniature,
Fait voir chaque détail plus petit que nature
Et tient entre les quatre arêtes du barreau.
Ce transparent posé d’aplomb sur le tableau
Montre un ciel triste encore et d’une couleur dure,
Des gens qui vont, les champs, des arbres en bordure,
Et les flaques de pluie où l’azur luit dans l’eau.

Il semble qu’un burin très aigu n’ait qu’à suivre
Le trait fin des maisons, les branchages de cuivre
Où le pâle soleil glisse un regard sournois.
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