Recits poètiques

Rome ni ses enfants vainqueurs de l’Univers,
Ni les fameuses tours qu’Hector ne put défendre,
Ni les combats des dieux aux rives du Scamandre.
Ces sujets sont trop hauts, et je manque de voix:
Je n’ai jamais chanté que l’ombrage des bois,
Flore, Echo, les Zéphyrs, et leurs molles haleines,
Le vert tapis des prés et l’argent des fontaines.
C’est parmi les forêts qu’a vécu mon héros
C’est dans les bois qu’Amour a troublé son repos.
Ma Muse en sa faveur de myrte s’est parée;
J’ai voulu célébrer l’amant de Cythérée,
Adonis, dont la vie eut des termes si courts, Lire la suite...

Monseigneur,

Je n’ai pas assez de vanité pour espérer que ces fruits

de ma solitude vous puissent plaire: les plus beaux vergers du

Parnasse en produisent peu qui méritent de vous être offerts.

Votre esprit est doué de tant de lumière, et fait voir un goût

si exquis et si délicat pour tous nos ouvrages, particulièrement pour le bel art de célébrer

les hommes qui vous ressemblent avec le langage des dieux,

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Aux Augustins, sans alarmer la ville,
On fut hier soir; mais le cas n’alla bien
L’huissier, voyant de cailloux une pile,
Crut qu’ils n’étaient mis là pour aucun bien.
Très sage fut; car, avec doux maintien,
Il dit : « Ouvrez; faut-il tant vous requerre?
Qu’est-ce ceci? Sommes-nous à la guerre?
Messieurs sont seuls, ouvrez et croyez-moi.
– Messieurs, dit l’autre, en ce lieu n’ont que querre.
Les Augustins sont serviteurs du Roi.
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