Contes Libertins 3eme partie

LETTRE A M. D. C. A. D. M.
(A Madame de Courcy, abbesse de Mouzon) 

Abbesse un peu légère qui a été, plus personne n’en doute, la maîtresse de La Fontaine. En 1657, elle avait été l’invitée du couple La Fontaine et vint s’installer pour quelque temps chez eux, à Château Thierry. Beaucoup de choses les rapprochaient. Beaucoup de points communs. Et ce qui devait arriver arriva, et La Fontaine fit ses avances à la dame. Les choses se passèrent comme elles se passent entre amants, si ce n’est que l’épouse du poète entra dans la pièce et surprit les tourtereaux!!! Madame de Courcy dut forcément faire ses bagages et retourner dans son abbaye où elle invita La Fontaine à la rejoindre. La pièce ci-dessous, qu’elle ne lut peut-être même pas (elle fut adressée à Fouquet) est le refus de La Fontaine d’accepter cette invitation.

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Il semblera d ‘abord au lecteur que la comédie que j’ajoute ici n’est pas en son lieu, mais s’il la veut lire jusqu’à la fin, il y trouvera un récit, non tout à fait tel que ceux de mes contes, et aussi qui ne s’en éloigne pas tout à fait. Il n y a aucune distribution de scènes, la chose n’étant pas faite pour être représentée.

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O toi qui peins d’une façon galante,
Maître passe dans Cythère et Paphos,
Fais un effort; peins-nous Iris absente.
Tu n’as point vu cette beauté charmante,
Me diras-tu: tant mieux pour ton repos.
Je m’en vais donc t’instruire en peu de mots.
Premièrement mets des lis et des roses Lire la suite...

Alis malade, et se sentant presser,
Quelqu’un lui dit: Il faut se confesser:
Voulez-vous pas mettre en repos votre âme ?
Oui je le veux, lui répondit la dame:
Qu’à Père André l’on aille de ce pas;
Car il entend d’ordinaire mon cas.
Un messager y court en diligence;

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Guillot passait avec sa mariée.
Un gentilhomme à son gré la trouvant:
Qui t’a, dit-il, donné telle épousée ?
Que je la baise à la charge d’autant.
Bien volontiers, dit Guillot à l’instant.
Elle est, Monsieur, fort à votre service.
Le Monsieur donc fait alors son office; Lire la suite...
Un apprenti marchand était,
Qu ‘avec droit Nicaise on nommait;
Garçon très neuf, hors sa boutique,
Et quelque peu d’arithmétique;
Garçon novice dans les tours
Qui se pratiquent en amours.
Bons bourgeois du temps de nos pères Lire la suite...

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