Contes Musiques chansons enfants

La mort la plus douce pour les criminels, un conte de Grimm
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La Mort la plus douce pour les criminels

On a cru longtemps que c’était la mort instantanée. On s’est trompé. Voici qui le prouvera.

Un homme qui naguère avait rendu de grands services à sa patrie, et qui, par conséquent, était bien noté près du prince, eut le malheur, dans un moment d’égarement et de passion, de commettre un crime par suite duquel il fut jugé et condamné à mort. Prières et supplications n’y purent rien: on décida qu’il subirait son arrêt. Toutefois, eu égard à ses bons antécédents le prince lui laissa le choix de son genre de mort. En conséquence, l’huissier criminel alla le trouver dans sa prison et lui dit:

— Le prince qui se souvient de vos anciens services, veut vous accorder une faveur: il a donc décidé qu’on vous laisserait le choix de votre genre de mort. Souvenez-vous seulement d’une chose, c’est qu’il faut que vous mouriez.

Notre homme répondit:

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L'eau de la vie, un conte de Grimm
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L’Eau de la vie

Il était une fois un roi qui tomba malade, et personne ne croyait qu’il pût conserver la vie. Ce roi avait trois fils qui en ressentirent un vif chagrin; et, comme ils allaient dans le parc du château pour pleurer, ils y rencontrèrent un vieillard qui leur demanda la cause d’une pareille tristesse. Ils lui racontèrent que leur père était fort malade et qu’il allait à coup sur mourir, car il n’y avait plus de remède. Mais le vieillard dit:

” J’en connais encore un, c’est l’Eau de la vie; celui qui en boit recouvre tout de suite la santé; mais elle est difficile à trouver.

– Je la trouverai bien repondit l’aîné, et il courut prier le roi de lui permettre de partir à la recherche de l’Eau de la vie, qui seule pouvait le sauver.

– Non ! dit le roi, le danger est trop grand, je préfère mourir. ”

Mais le prince le pria si longtemps que le roi consentit au voyage. Et le prince se disait en lui-même: ” Si je vais chercher l’Eau de la vie, c’est moi qui serai le plus cher à mon père, et qui deviendrai l’unique héritier du trône. ”

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Frérot et soeurette, un conte de Grimm
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Frérot et sœurette

Frérot prit sa sœurette par la main et dit :

– Depuis que notre mère est morte, nous ne connaissons plus que le malheur. Notre belle-mère nous bat tous les jours et quand nous voulons nous approcher d’elle, elle nous chasse à coups de pied. Pour nourriture, nous n’avons que de vieilles croûtes de pain, et le petit chien, sous la table, est plus gâté que nous ; de temps à autre, elle lui jette quelques bons morceaux. Que Dieu ait pitié de nous ! Si notre mère savait cela ! Viens, nous allons partir par le vaste monde !
Tout le jour ils marchèrent par les prés, les champs et les pierrailles et quand la pluie se mit à tomber, sœurette dit :

– Dieu et nos cœurs pleurent ensemble !
Au soir, ils arrivèrent dans une grande forêt. Ils étaient si épuisés de douleur, de faim et d’avoir si longtemps marché qu’ils se blottirent au creux d’un arbre et s’endormirent.
Quand ils se réveillèrent le lendemain matin, le soleil était déjà haut dans le ciel et sa chaleur pénétrait la forêt. frérot dit à sa sœur :

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Le linceul, un conte de Grimm
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Le Linceul

Une femme avait un fils âgé de sept ans. Cet enfant était si beau et si bon, qu’on ne pouvait le voir sans l’aimer; aussi était-il plus cher à sa mère que le monde entier.

Il arriva que le petit garçon tomba tout-à-coup malade et que le bon Dieu le rappela à lui.

La pauvre mère fut inconsolable et passa les jours et les nuits à pleurer.

Peu de temps après qu’on l’eut mis en terre, l’enfant apparut, pendant la nuit, à la même place où il avait coutume de s’asseoir et de jouer lorsqu’il était encore en vie. Voyant sa mère pleurer, il fondit lui-même en larmes; et quand vint le jour, il avait disparu.

Cependant, comme la malheureuse mère ne mettait point de terme à ses pleurs, l’enfant vint une nuit dans le blanc linceul où il avait été enseveli et avec sa couronne de mort sur la tête; il s’assit sur le lit, aux pieds de sa mère, et lui dit:

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Le fidèle Jean, un conte de Grimm
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Le fidèle jean des frères Grimm

Il était une fois un vieux roi qui tomba malade. Sentant qu’il allait mourir, il fit appeler le fidèle Jean: c’était son plus cher serviteur, et on le nommait ainsi parce que toute sa vie il avait été fidèle à son maître. Quand il fut venu, le roi lui dit:

— Mon fidèle Jean, je sens que ma fin s’approche. Je n’ai de souci qu’en songeant à mon fils; il est encore bien jeune; il ne saura pas toujours se diriger; je ne mourrai tranquille que si tu me promets de veiller sur lui, de l’instruire de tout ce qu’il doit savoir, et d’être pour lui un second père.

— Je vous promets, répondit Jean, de ne pas l’abandonner; je le servirai fidèlement, dût-il m’en coûter la vie.

— Je peux donc mourir en paix, dit le vieux roi. Après ma mort, tu lui feras voir tout le palais, toutes les chambres, les salles, les souterrains avec les richesses qui y sont renfermées: seulement tu ne le laisseras pas entrer dans la dernière chambre de la grande galerie, où se trouve le portrait de la princesse du Dôme d’or. Car, s’il voit ce tableau, il ressentira pour elle un amour irrésistible qui lui fera courir les plus grands dangers. Tâche de l’en préserver.

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Les Trois Plumes

Il était une fois un roi qui avait trois fils : deux qui étaient intelligents et avisés, tandis que le troisième ne parlait guère et était sot, si bien qu’on l’appelait le Bêta. Lorsque le roi devint vieux et qu’il sentit ses forces décliner, il se mit à songer à sa fin prochaine et ne sut pas auquel de ses fils il devait laisser le royaume en héritage. Alors il leur dit :

— Partez, et celui qui me rapportera le tapis le plus beau sera roi après ma mort.

Afin qu’il n’y ait pas de dispute entre eux, il les conduisit devant son château et souffla trois plumes en l’air en disant :

— Là où elles voleront, telle sera votre direction.

L’une des plumes s’envola vers l’ouest, l’autre vers l’est, quant à la troisième elle voltigea tout droit à faible distance, puis retomba bientôt par terre. Alors, l’un des frères partit à droite, l’autre à gauche, tout en se moquant du Bêta qui dut rester près de la troisième plume qui était tombée tout près de lui.

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Le violon merveilleux, un conte de Grimm
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Le Violon merveilleux

Il était une fois un ménétrier qui avait un violon merveilleux. Ce ménétrier se rendit un jour tout seul dans une forêt, laissant errer sa pensée ça et là; et quand il ne sut plus à quoi songer, il se dit:

— Le temps commence à me sembler long dans cette forêt; je veux faire en sorte qu’il m’arrive un bon compagnon.

En conséquence, il prit son violon qu’il portait sur le dos, et se mit à jouer un air qui réveilla mille échos dans le feuillage. Il n’y avait pas longtemps qu’il jouait, lorsqu’un loup vint en tapinois derrière les arbres.

— Ciel ! voilà un loup ! ce n’est point là le compagnon que je désire, pensa le ménétrier.

Cependant le loup s’approcha, et lui dit:

— Eh ! cher ménétrier, que tu joues bien ! ne pourrais-je pas aussi apprendre ton art ?

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Le petit pâtre, un conte de Grimm
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Le Petit Pâtre

Un petit pâtre s’était rendu célèbre par la sagesse avec laquelle il répondait aux questions qui lui étaient adressées. Le bruit de sa réputation parvint jusqu’aux oreilles du roi qui n’en voulut rien croire, fit venir le petit garçon, et lui dit:

— Si tu parviens à répondre aux questions que je vais te poser, je te regarderai désormais comme mon fils, et tu habiteras près de moi dans mon palais.

— Sire, quelles sont ces trois questions ? demanda le jeune pâtre.

— Voici d’abord la première, reprit le roi: Combien de gouttes d’eau y a-t-il dans la mer ?

Le petit pâtre répondit:

— Sire, commencez par faire boucher tous les fleuves et les rivières de la terre, de manière qu’il n’en coule plus une seule goutte d’eau dans la mer jusqu’à ce que j’aie fait mon calcul; alors je vous dirai combien la mer renferme de gouttes.

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La fille du roi et la grenouille, un conte de Grimm
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La Fille du Roi et la grenouille

Dans des temps très anciens, alors qu’il pouvait encore être utile de faire des vœux, vivait un roi dont toutes les filles étaient belles. La plus jeune était si belle que le soleil, qui en a cependant tant vu, s’étonnait chaque fois qu’il illuminait son visage. Non loin du château du roi, il y avait une grande et sombre forêt et, dans la forêt, sous un vieux tilleul, une fontaine. Un jour qu’il faisait très chaud, la royale enfant partit dans le bois, et s’assit au bord de la source fraîche. Et comme elle s’ennuyait, elle prit sa balle en or, la jeta en l’air et la rattrapa ; c’était son jeu favori. Il arriva que la balle d’or, au lieu de revenir dans sa main, tomba sur le sol et roula tout droit dans l’eau. La princesse la suivit des yeux, mais la balle disparut : la fontaine était si profonde qu’on n’en voyait pas le fond. La jeune fille se mit à pleurer, à pleurer de plus en plus fort ; elle était inconsolable. Comme elle gémissait ainsi, quelqu’un lui cria :

-Pourquoi pleures-tu, princesse, si fort qu’une pierre s’en laisserait attendrir ?

Elle regarda autour d’elle pour voir d’où venait la voix et aperçut une grenouille qui tendait hors de l’eau sa tête grosse et affreuse.

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