Contes Musiques chansons enfants

Les trois fileuses, un conte de Grimm
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Les Trois fileuses

Il était une fois une jeune fille qui ne voulait jamais filer; sa mère avait beau dire et se fâcher, elle n’arrivait pas à la faire travailler.

Un jour, l’impatience et la colère de la mère allèrent si loin, qu’elle en vint à battre sa fille, qui se mit à pousser des cris. Dans le même moment, la reine passa devant la porte; émue de ces cris, elle fit arrêter sa voiture, entra dans la maison et demanda à la mère pourquoi elle battait son enfant, au point qu’on l’entendait de la rue.

Les trois fileuses
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Les Wichtelmænner, un conte de Grimm
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Les Wichtelmænner

PREMIER CONTE

Un cordonnier était devenu si pauvre, sans qu’il y eût de sa faute, qu’il ne lui restait a la fin que tout juste assez de cuir pour faire une paire de souliers. Dans la soirée, il tailla ce cuir afin de le coudre le lendemain, et, comme il avait la conscience en repos, il se mit tranquillement au lit après s’être recommandé au bon Dieu, puis s’endormit.

Le lendemain, lorsqu’il eut fait sa prière et qu’il voulut se mettre à l’ouvrage, les deux souliers se trouvaient tout faits sur la table. Jugez de l’étonnement du bonhomme; il ne savait que dire ni que penser, et il prit les souliers à sa main pour les regarder de plus près: ils étaient façonnés avec tant de soin qu’il n’y avait pas un faux point; c’était vraiment un ouvrage de maîtret !

Bientôt un acheteur entra dans la boutique; et, comme ces souliers lui plurent, il les paya plus que le prix ordinaire, et le cordonnier put s’acheter de cet argent du cuir pour deux autres paires de souliers. Il les tailla le soir, se proposant de les coudre le lendemain; mais il n’en eut pas besoin, car en se levant, il les trouva déjà tout faits, et les acheteurs ne tardèrent pas non plus à lui donner de quoi s’acheter du cuir

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Le renard et le chat, un conte de Grimm
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Le Renard et le chat

Un jour le chat rencontra messire le renard au fond d’un bois, et comme il le connaissait pour un personnage adroit, expérimenté, et fort en crédit dans le monde, il l’aborda avec une grande politesse:

— Bonjour, monsieur le renard, lui dit-il; comment vous portez-vous ? êtes-vous content de vos affaires ? comment faites-vous dans ce temps de disette ?

Le renard et le chat

Le renard, tout gonflé d’orgueil, toisa de la tête aux pieds le pauvre chat, et sembla se demander pendant quelques instants s’il daignerait l’honorer d’une réponse. Il s’y décida pourtant à la fin:

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Les creatures de Dieu et les betes du diable, un conte de Grimm
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Les Créatures de Dieu et les bêtes du Diable

Le bon Dieu créa tous les animaux et choisit ensuite les loups pour chiens, mais il avait oublié la chèvre. Et le diable se mit en tête de créer lui aussi, et il créa des chèvres avec de longues queues soyeuses. Lorsqu’elles allaient paître, elles s’accrochaient avec leurs queues aux buissons épineux; le diable en fut si las de les en délivrer qu’il leur arracha la queue à toutes… À présent, le diable les laissait paître en toute liberté mais le bon Dieu voyait les chèvres ravager les riches vignobles. Il fut obligé de lâcher ses loups sur les pâturages. Ils se jetèrent sur le troupeau et déchiquetèrent toutes les chèvres qui s’y trouvaient.

Les creatures de Dieu et les betes du diable

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Les deux frères, un conte de Grimm
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Les deux frères

Il y avait une fois deux frères, dont l’un était riche, et l’autre pauvre. Le riche était orfèvre, et il avait un mauvais cœur; le pauvre gagnait sa misérable vie à nouer des balais; il était bon et honnête. Il avait deux enfants; c’étaient deux jumeaux qui se ressemblaient comme deux gouttes d’eau.

Les deux freresCes deux enfants avaient coutume de parcourir en tous sens la maison du riche, où on les nourrissait quelquefois avec les restes. Il arriva que le frère pauvre, allant un jour dans la forêt pour y chercher du bouleau, aperçut un oiseau dont le plumage était entièrement couleur d’or, et si beau qu’il n’en avait jamais vu de pareil. Il ramassa aussitôt une petite pierre, la lança après l’oiseau, et réussit à l’atteindre; mais il ne tomba de son corps qu’une plume d’or, et l’oiseau disparut en volant. Le pauvre homme prit la plume et la porta à son frère, qui l’examina et dit:

– C’est de l’or pur.
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L'épi de blé, un conte de Grimm
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L’Épi de blé

Il y a bien longtemps alors que Dieu déambulait encore sur cette Terre, la fécondité du sol était alors bien plus forte qu’aujourd’hui: les épis à l’époque ne portaient pas cinquante ou soixante graines, mais quatre à cinq cents. Ainsi poussait le blé d’en bas jusqu’en haut; aussi longue était la tige aussi long était l’épi. Mais hélas les Hommes, même face cette prodigalité, ne prêtaient plus attention à ce bienfait que le Seigneur leur offrait, ils devenaient indifférents et frivoles.

L epi de ble

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Le choix d'une femme, un conte de Grimm
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Le Choix d’une femme

Un jeune paysan désirait se marier. Il connaissait trois sœurs également belles, si bien qu’il était embarrassé de savoir sur laquelle des trois il ferait tomber son choix. Il demanda conseil à sa mère, qui lui dit:

Invite-les toutes les trois à une petite collation, et aie soin de placer du fromage sur la table; puis observe attentivement de quelle manière elles le couperont.

Le jeune homme fit comme sa mère lui avait dit.

La première des trois sœurs enleva son morceau de fromage avec la croûte.

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Les trois fainéants, un conte de Grimm
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Les Trois Fainéants

Un roi avait trois fils qu’il aimait également, et il ne savait auquel d’entre eux laisser sa couronne. Lorsqu’il se sentit près de mourir, il les fit venir, et leur dit:

— Mes chers enfants, il est temps que je vous fasse connaître ma dernière volonté: j’ai décidé que celui d’entre vous qui serait le plus fainéant, hériterait de mes états.

Couronne

A ces mots, l’aîné prenant la parole:

— C’est donc à moi, mon père, dit-il, que revient votre sceptre; car je suis tellement fainéant, que, le soir, j’ai beau tomber de fatigue et de sommeil, je n’ai pas le courage de fermer mes yeux pour dormir.

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Blanche neige, un conte de Grimm
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Blanche-Neige

C’était au milieu de l’hiver, et les flocons de neige tombaient comme des plumes; une reine était assise près de sa fenêtre au cadre d’ébène et cousait. Et comme elle cousait et regardait la neige, elle se piqua les doigts avec son épingle et trois gouttes de sang en tombèrent. Et voyant ce rouge si beau sur la neige blanche, elle se dit:

” Oh ! si j’avais un enfant blanc comme la neige, rouge comme le sang et noir comme l’ébène ! ”

Bientôt elle eut une petite fille qui était aussi blanche que la neige, avec des joues rouges comme du sang et des cheveux noirs comme l’ébène; ce qui fit qu’on la nomma Blanche-Neige1. Et lorsque l’enfant eut vu le jour, la reine mourut.

Un an après, le roi prit une autre femme. Elle était belle, mais fière et hautaine à ne pouvoir souffrir qu’aucune autre la surpassât en beauté. Elle avait un miroir merveilleux; et quand elle se mettait devant lui pour s’y mirer, elle disait:

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Le renard et les oies, un conte de Grimm
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Le Renard et les oies

Un jour qu’il rôdait selon sa coutume, maître renard arriva dans une prairie où une troupe de belles oies bien grasses se prélassait au soleil.

A cette vue, notre chercheur d’aventures poussa un éclat de rire effrayant, et s’écria:

— En vérité, je ne pouvais venir plus à propos ! vous voilà alignées d’une façon si commode, que je n’aurai guère besoin de me déranger pour vous croquer l’une après l’autre.

A ces mots, les oies épouvantées poussèrent des cris lamentables et supplièrent le renard de vouloir bien se laisser toucher et de ne point leur ôter la vie.

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