Le voile invoque les affres du désir Approche distante d’une sourde fascination Les yeux errent éperdus dans leur contemplation Attentifs, aux rites palpables de ce plaisir
Articles by verney raymonde
je vis le clair de lune ambrer l’éternité et des étoiles gracieuses filer le charme je vis le ciel somnoler, d’une journée lassé mercenaire d’un été qui prenait les armes
Habiles à s’envoler vers des paroles effrénées Insolents ils s’attardent au creux des silences vaincus Ombrés d’assuidité ils s’ingèrent dans des phrases fatiguées Le sens se meut et le ton s’acquiert ardu Les mots s’épongent le front, canicule, ou relent de peur ?
FLEURS ,oublis que l'on délaisse désabusés pensées inopportunes obsolètes regrets fleurs qui se fanent dans le regard des furtifs amants épilogue d'un ennui amours d'antan
LES BOTTES AUX SEMELLE DE VENT1 extrait des livrets de remy Il existe quelque part en chine une montagne où la brume est éternelle Cette montagne se nomme CHOUNG on raconte que la nuit venue des esprits hantent Cette montagne un peu hallucinée. Un jour un voyageur exténué s’arrêta au pied de CHOUNG afin de se…
NE ME QUITTEZ PAS Voyez mon angoisse mes yeux cernent votre fuite J’appréhende votre hâte d’élaborer la suite, Enfin je sais… votre aveu franc et déloyal Signe un départ oblique, fugue fatale
Acrostiche où les vers compostent les instants Douceur opportune sur une page indexée Otée à l’étude du Larousse du temps Le sourire d’un signet marquera sa fragilité
Le soir blêmit le séjour des meubles Dissipée la clarté disparaît hâtive Mon regard hypnotise le vide, fatigue Somnolence virtuelle, mes yeux se cillent
Des roses rouges celles qui effeuillent l’ardeur Je les déposerai sur le portillon de l’amour Là je vous verrais ombrée par le crépuscule Vos pas je les ceindrais d’attente frémissante
INTERNET Internet explose sa constance, je méduse l’écran Doucereuse j’investis les lieux béants Initiée de l’heure dernière j’explore la galaxie Lumière feinte, figée dans une blafarde inertie