André Major, histoire et biographie de Major

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Né à Montréal le 22 avril 1942, André Major est un écrivain québécois. Dès l’âge de 19 ans, en 1961, il mène une double carrière en tant que chroniqueur littéraire et en tant qu’écrivain.

Sa carrière professionnelle

Il a d’abord été chroniqueur littéraire au Petit Journal avant de passer à La Presse et Le Devoir. Il participe, en 1963, à la fondation de la revue Parti pris avec qui il collabora jusqu’en 1965.

En parallèle avec son métier, André Major se passionnait tant pour la littérature québécoise qu’étrangère. Une passion qui l’a poussé à se mettre à l’écriture et dès le début des années 60, il publie deux recueils de poèmes intitulés Le froid se meurt (1961) et Holocauste à 2 voix (1961).

Quelques liens

En 1964, il écrit un roman intitulé Le Cabochon, édité par les éditions Parti Pris. Suit ensuite Le Vent du Diable en 1968 puis la trilogie romanesque Histoires et déserteurs dans laquelle on retrouve :

  • L’épouvantail en 1974
  • L’épidémie en 1975
  • Les rescapés en 1976

En 1973, il publie deux pièces radiophoniques intitulées Le Désir et Le Perdant.

André Major, histoire et biographie de Major

En 1977, en collaboration avec d’autres écrivains dont Jacques Godbout, il crée l’Union des écrivains québécois. Il a également participé à la fondation des Quinze, une coopérative d’éditions dirigée par des écrivains et qui a été créée pour arranger les difficultés financières des Editions du Jour.

Entre 1973 à 1998, il a été réalisateur au service des émissions culturelles du réseau FM de Radio-Canada. Il y produit des magazines littéraires, des émissions dramatiques et des documents.

Il a également écrit des nouvelles à l’instar de La Chair de poule en 1965, La Folle d’Elvis en en 1981 et L’Hiver au Cœur en 1987.

Entre 1977 et 1980, il a été à la tête des collections chez Leméac et était membre de la Commission consultative du Conseil des arts du Canada.

Depuis la mort de Gabrielle Roy, il est membre et est le vice-président du conseil d’administration du Fonds Gabrielle Roy.

Prix et distinctions

En 1991, il a reçu le prix Canada-Communauté Française de Belgique et le prix Athanase-David en 1992.

En 2001, il obtient le prix de la revue Etudes françaises pour l’ouvrage intitulé Le Sourire d’Anton ou l’adieu au roman. Il s’agit du premier volume de ses carnets.

En 2007, il reçoit le prix du Gouverneur général / section essais pour ses carnets datant des années 1993-1994 qui furent publiés sous le titre L’Esprit vagabond.

Tout récemment, il a obtenu une résidence littéraire à Lisbonne pour travailler sur le troisième volume de ses carnets.



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