Adam et Eve

Dans  Poésie Cypora SEBAGH
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Dans le lit du couchant, un sourire lunaire
Répand, suavement, la nuit à petits pas ;
Laissons les volets clos, éteignons les lumières,
L’hymne fou de nos cœurs un baiser cueillera.

Le son sourd de la ville erre si loin de tout
Et l’ivresse surprend mes lèvres sur tes lèvres,
Et le souffle brûlant, qui s’empare de nous,
Pèse sur nos deux fronts et leur donne la fièvre.

Déjà, nous abordons les rives du plaisir,
Ici tout est idole, ici tout est sacré,
A l’appel de la vie, la douce volupté
Monte du fond des temps pour nos divins délires.

Eternels, nos deux cœurs, dans l’ombre, s’illuminent,
J’entends, là-haut, chanter l’oiseau du paradis
Et la main dans la main, au son des mandolines,
Nos âmes sont unies dans un semblable cri.



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