A l’ombre de nous-mêmes

Dans  Poésie Jacques Herman
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La vieille maison
Que je viens de quitter
Pleure de toutes ses pierres


Le trottoir à ses pieds
Prend un air de ruisseau
Dont la peau frémit
Sous les gouttes premières
D’un nuage de pluie

La vieille maison
Affrontera sans moi
L’arrivée de l’hiver
Puis des autre saisons

La vie parfois nous joue
Des tours pendables dont
Nous nous considérions
Largement à l’abri
Et sans dire un seul mot
A l’ombre de nous-mêmes
Alors nous nous cachons

Jacques Herman
2012

 

 



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